En marge de la semaine africaine du climat de Libreville, la marche pour le flambeau de la justice climatique a été une occasion pour les participants de réaffirmer leur engagement dans la lutte contre les changements climatiques.
Le réchauffement climatique même limité à 2 °C aura des conséquences sociétales. Il pourra creuser les inégalités économiques et sociales. Comme nous le savons tous, l’Afrique n’est qu’émettrice à hauteur de 4% du taux mondial des gaz à effet de serre alors que nous subissons tous les jours les conséquences de ce phénomène. Pourtant il y a des sécheresses dans certains pays, des fortes pluies torrentielles, des inondations.
Les Africains réclament la justice climatique afin d’amener la société civile et les décideurs à prendre de bonnes décisions et renverser la tendance. Rappelons que l’objectif de la justice climatique est de tout faire pour que le réchauffement n’accroisse pas les inégalités. Elle porte une nouvelle logique d’élaboration et d’articulation des politiques publiques d’atténuation et d’adaptation. L’Afrique est un continent jeune, au Gabon par exemple plus de la moitié de la population est jeune et si on investit pour le développement des économies vertes, si on investit pour la jeunesse c’est le pays qui se porte mieux.
A travers la justice climatique, les Etats africains peuvent préserver efficacement et durablement le droit à un environnement sain pour toutes et tous y compris pour les plus démunis et les plus vulnérables au changement climatique.