C’est lors du café-presse organisé par le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), que les journalistes ont découvert les réalités auxquelles font face les équipes chargées de la distribution des moustiquaires imprégnées à travers le pays. Leur mission n’est pas de tout repos, surtout avec des routes presqu’inexistantes dans les régions les plus reculées du Gabon.
Force est de constater que certaines villes de l’intérieur du pays sont toujours enclavées, dépourvues de routes bitumées et modernes. Ainsi, quelques capitales provinciales sont mal desservies. La capitale Libreville dans la province de l’Estuaire et la ville de Franceville dans la province du Haut-Ogooué par exemple, sont actuellement reliées de manière fiable par le chemin de fer du Transgabonais ou par voie aérienne.
Le manque d’infrastructures routières représente donc un frein au développement. Comment aller vers les populations pour les soulager de tous les maux qu’elles côtoient chaque jour ? Objectivement, construire des routes aura pour effet de faciliter les déplacements vers l’intérieur, et de favoriser des opportunités d’investissement dans les régions de l’intérieur du pays et développer le commerce sous-régional.
Pour rappel en novembre 2018, le gouvernement gabonais avait ouvert plusieurs chantiers pour réhabiliter le réseau routier de Libreville, dans le but d’améliorer les conditions de circulation dans plusieurs arrondissements de la capitale. Mais à l’intérieur du pays, il existe d’autres agglomérations, qui attendent d’être développées. Inutile de rappeler au regard de ce qui a été évoqué plus haut, le faible réseau routier du Gabon impacte gravement l’économie nationale. Par conséquent, ce réseau routier représente un enjeu de développement social via l’accès aux servies de base et les conditions de développement dans des conditions satisfaisantes.
Qu’on le sache, nombreux sont les Gabonais qui auront les yeux rivés sur les candidats en course pour la présidentielle de 2023.