Gabon : La préservation du Kévazingo au centre.

L’Union européenne, en coordination avec la FAO, soutient l’implication effective de la société civile du Gabon dans la préservation du bois de Kévazingo, essence protégée CITES, à travers le Programme FAO-UE FLEGT étaient en atelier  le jeudi 29 juillet dans un hôtel de la place pour voir ensemble la question de la protection de cette essence.

La clôture du projet « Renforcement des capacités pour une implication effective des acteurs non étatiques dans la préservation du Kévazingo », mis en œuvre par l’ONG Brainforest et cofinancé par l’Union européenne, en présence du Directeur général du Ministère des Eaux et Forêts, de la Délégation de l’Union européenne au Gabon, du Secrétaire Exécutif de Brainforest et des représentants des organisations de la société civile s’est achevé sur une note de satisfaction.

Ce plan, d’un budget de 45 515 000 FCFA (69 387 euros), contribue à l’amélioration du cadre juridique en matière d’exploitation du Kévazingo et à une application efficace de la « Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction » (Convention CITES).

Le but de cet atelier était de présenter les principales réalisations du projet, parmi lesquelles on peut compter : une étude sur le cadre de l’exploitation du Kévazingo au Gabon, la formation des communautés locales en observation indépendante des forêts, la conduite des missions de suivi des opérations nationales de récupération du Kévazingo abandonné, et le plaidoyer auprès des autorités administratives et judiciaires pour l’amélioration du cadre juridique relatif à l’exploitation de cette essence.

Suite aux activités menées par ce projet des outils sont disponibles pour poursuivre la réflexion engagée sur les propositions de la société civile pour un meilleur suivi de la légalité de l’exploitation du Kévazingo et pour la mise en place des mesures cohérentes d’application des lois y relatives.

Ces actions font partie de nombreuses initiatives dans plusieurs pays appuyées par le « Programme FAO-UE FLEGT » qui vise à promouvoir l’application des réglementations forestières, la gouvernance et les échanges commerciaux et cherche à réduire et, à terme, à éliminer l’exploitation illégale des forêts. Lancé en 2003, ce programme phare est dans sa troisième phase pour laquelle la contribution de l’Union européenne est un peu plus que 31 millions d’euros (environ 20 milliards FCFA).

Paul Essonne

Journaliste

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