Afin de contribuer aux débats sur l’insertion sociale des organisations des médias et des journalistes gabonais, le ministère de la Communication par l’entremise de son Directeur général de la Communication Madame Hermine Otounga Souna propose de traiter du développement d’une Fédération des organisations de la presse gabonaise (FOPGA).
Si l’on considère l’effervescence médiatique qui règne autour de la presse gabonaise, rien de surprenant à un tel engouement brutal. Ces logiques sociales sont un ensemble de règles qui orientent la structuration et le fonctionnement d’un secteur industriel, qui déterminent les caractéristiques et l’articulation des fonctions de création, de production, de mise à disposition et de consommation des informations. Cette démarche nécessite aussi une mise en évidence des stratégies d’acteurs qui s’activent dans le secteur. Le fait qu’on s’intéresse à cette nouvelle fédération signifie que l’on accepte de s’intéresser à un processus de production et de consommation de biens informationnels, tout en reconnaissant sa spécificité mais aussi la relation des associations et de leurs présidents à savoir le CPPPL de Thierry Mebale, le RENAJI de Jean Claude Afa’a, le CGLC du professeur Anaclet Ndong Ngoua, l’AIMPD de Brice Ndoutoume, le REGAJOUDH de Romuald Essame Obame, l’UGPS de Rodrigue Bekale Mezui, et l’APPS de Francois Mbinet .
La dynamique de ces acteurs est de poursuivre certains objectifs propres à la communication et de mettre en place une série de moyens d’action pour les atteindre. C’est d’ailleurs probablement une des richesses majeures du FOPGA à savoir l’interdisciplinarité, la pluralité des regards, des approches et des méthodes qu’elle autorise. D’ailleurs, Madame Hermine Otounga Souna s’est montrée satisfaite des efforts des uns et des autres.
A l’heure actuelle, la fédération nantie d’un bureau provisoire donne lieu à l’émergence d’une industrie informationnelle qui se vérifie à travers un circuit de production, de diffusion et de production de l’information.