Gabon/La campagne de lutte contre le paludisme se poursuit : cap à l’université des sciences de la santé.

Tous les 25 avril, la communauté internationale célèbre la journée mondiale de lutte contre le paludisme. Et le 27 avril, après son lancement en prélude à l’hôpital spécialisé de Nkembo, c’est autour du temple du savoir et des recherches l’université des sciences de la santé (USS) d’accueillir la délégation des différents partenaires et associés dans la promotion de la lutte contre le paludisme.

En Afrique, chaque année, le paludisme fait plus de 450 000 morts, et la majorité sont des jeunes enfants, des femmes enceintes, et des enfants de moins de 5 ans. Il reste donc un problème de santé publique.

C’est pourquoi, le ministère de la Santé et des affaires sociales, en partenariat avec la caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), l’OMS et la faculté de médecine, ont tenu, ensemble à lutter contre cette pathologie qui endeuille encore les familles, comme l’indique le directeur de cabinet du ministre de la Santé et des affaires sociales Jean Noël Biyogo Obame « il est plus évident que notre présence en ces lieux témoigne d’un engagement porteur d’espérance de lutte contre le paludisme ».

La journée a compris également l’exposition des stands des différents produits de lutte contre le palu, mais aussi, la distribution de moustiquaires imprégnées et des déparasitant aux enfants et étudiants venu prendre part à la cérémonie. Un geste qui n’a pas laissé insensible les bénéficiaires « je voudrais dire que tous les autres enfants qui ne se déparasitent pas aurons des conséquences, par exemple le mal de ventre et je dors sous moustiquaires pour me protéger contre les moustiques » explique Princesse Grâce, bénéficiaire en classe de 6ème.

Vue de la contribution de la pharmacie traditionnelle

La cérémonie, a également vu la contribution de la pharmacie traditionnelle qui rentre aussi au panthéon des traitements de lutte contre le paludisme. « Nous avons des cures de paludisme, des différentes plantes de chez nous, qui font également office d’antibiotiques pour certaines et nous sommes heureux, que la pharmacopée soit enfin reconnue » précise Aïcha, vendeuse.

Nelly NGONDET

Journaliste

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