Pacôme MOUBELE-BOUBEYA, Député du 2ème siège de la Lolo-Bouénguidi n’a pas été reconduit dans la nouvelle équipe Gouvernementale dirigée par Alain Claude Billie-By-Nze.
C’est le mardi 10 Janvier 2023, peu avant 21h que le tout nouveau 1er Ministre a donné lecture des 45 membres qui composent son groupe et parmi ceux-là l’ex Ministre d’Etat chargé de l’Industrie n’y était pas cité; ce qui a été une surprise pour certains observateurs de la vie politique au Gabon.
Les populations Kouloise en général et celles du 2ème siège de la Lolo-Bouénguidi (route de Popa) en particulier sont restées pétrifiées et médusées face à cette situation, tant l’homme (PMB) est un rassembleur, un unificateur, toujours proche des populations et à l’écoute des militants PDG de son fief politique.
Il est vénéré par ce peuple de l’arrière-pays, resté longtemps enclavé faute de route, car en effet il a contribué à la réouverture de la route de Popa, dont le principal obstacle était le Mont Ignonga, il a offert gracieusement un véhicule pick-up à un compatriote pour le transport des populations entre Koula-Moutou et Popa.
Même les instances locales du PDG se posent la question de savoir pourquoi Pacôme MOUBELE-BOUBEYA est-il sorti du Gouvernement, alors qu’il est considéré comme l’un des piliers de la politique d’Ali BONGO ONDIMBA dans la province de l’Ogooué-Lolo. Un homme de l’ombre, mais efficace et fin politicien.
Certaines mauvaises langues parlent d’un complot ourdi contre sa personne, en évoquant un problème de leadership politique dans le département de la Lolo-Bouénguidi, des «peaux de bananes» sont placées pour faire tomber l’un ou l’autre camarade. D’autres parlent d’une amitié de façade entre eux, d’une hypocrisie dans les relations fraternelles. Voyant d’un mauvais œil la proximité de PMB avec le Président de la République, Chef de l’Etat, il s’est fait donc des antagonistes dans son propre camp politique, parmi les personnes qui le côtoient au quotidien.
Le Député de Popa est ainsi convoqué d’urgence dans son fief par toute la notabilité pour s’exprimer, pour expliquer sa non-reconduction au Gouvernement, même les auxiliaires de commandement (Chefs de villages, de regroupements et de cantons) menacent de déposer leurs médailles si leur fils n’est pas réhabilité. Les militants quant à eux sont prêts à boycotter les prochaines élections générales dans leurs circonspections respectives.