Gabon : Jeanne Ebori ou Jeanne de l’argent en main.

Dans cette structure hospitalière de Jeanne Ebori baptisé « mère-enfant » par les autorités gabonaise, la vie des nourrissons ne compte que pour du beurre. Cela semble rencontrer l’assentiment des pouvoirs publics qui cautionnent le désordre.

En effet, le désordre prend forme dans cette unité sanitaire qui devrait faire la fierté du Gabon. Au lieu de cela, Jeanne Ebori s’illustre dans la séquestration des enfants sans défenses et qui n’ont besoin que d’une chose : avoir des soins dignes de ce nom de la part de ceux-là qui ont reçu des formations certainement inachevées.

Il suffit de s’y rendre pour comprendre que le désordre est provoqué par le personnel médical, qui le plus souvent exige le paiement d’une facture après un travail médiocre à défaut de prendre en otages des bébés. Vraiment regrettable !

Bébé Esther venu au monde avec des malformations dans le tube digestif a été retenu en otage parce que les parents étaient économiquement faibles, et ne pouvaient pas payer la facture de 1.700. 000 francs CFA. Après un tapage médiatique, ce dernier avait été libéré avec la dette en question qui devrait être soldée en 6 mois. C’est cela l’égalité des chances que prônent Ali Bongo Ondimba, sa femme et l’ensemble des membres du gouvernement ?

Paul Essonne

Journaliste

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