Gabon/ Insalubrité : Clean Africa en manque de stratégies pour rendre Libreville propre.

La société Clean Africa,  qui semble avoir des soutiens solides au palais du bord de mer de Libreville,  ne sait plus à quel saint se vouer pour  mettre un terme à l’insalubrité dans la capitale gabonaise.  Pour tenter de résoudre le problème, elle vient de lancer un nouveau système de ramassage des ordures, dénommé système de  « personnalisation du service public de collecte porte-à-porte ». Un système qui risque de ne pas connaître un succès.

Le mardi 27 juillet  dernier,   pour rendre  la capitale gabonaise plus propre,  la société Clean Africa, chargée du ramassage des ordures ménagères  a opté pour une nouvelle stratégie de collecte des ordures ménagères  dans la capitale.  Dénommé système de  « personnalisation du service public de collecte porte-à-porte ». Cette nouvelle méthode de collecte  des  ordures  va débuter dans le 1er et le 5ème arrondissement.  Et compte  s’étendre dans toute la capitale. Pour le lancement   des bacs d’une capacité de 240 litres à 1 000 litres ont été distribués aux ménages volontaires.

Pour les responsables de Clean Africa,  « Ces bacs feront l’objet d’un programme de collecte bien établi. Les quartiers dits résidentiels retenus dans les six arrondissements de la capitale, à commencer par le 1er et le 5ème, seront dotés de bacs individuels afin de permettre aux ménages de gérer eux-mêmes leurs propres déchets », a expliqué le directeur technique de Clan Africa, Mathurin Biyogo.

Étant dans une phase d’expérimentation  et sachant que Libreville  n’est pas constituée  uniquement des quartiers résidentiels,  il sera difficile pour ladite société  d’améliorer le niveau de salubrité des rues de Libreville, à travers un tel système.

De plus, les quartiers où le problème de ramassage des ordures ménagères se pose  avec acuité sont les quartiers sous intégrés.  Ainsi, Clean Africa qui pensait gagner les cœurs des responsables  de l’administration publique, est visiblement tombée à côté. Certainement,  les soutiens de cette société, tapis dans l’ombre au palais de Libreville, auront d’autres idées  pour rendre son image un peu plus reluisante.

Ikoundi Nguema

Journaliste

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