A l’occasion d’un forum des investisseurs rendu possible par la banque islamique de développement et le Fonds gabonais d’investissements stratégiques tenus à Libreville en fin de semaine, le gouvernement a communiqué la statistique alarmante.
«Notre économie regorge d’énormes richesses qui sont porteuses de croissance à l’exemple de l’agriculture, l’industrie du bois, l’énergie et notre objectif est de réduire la facture globale des importations qui s’élève à près de 1,5 milliard de dollars de denrées alimentaires chaque année et cela n’est pas normal », a souligné Madeleine Berre, ministre de la promotion des investissements et des partenariats publics-privés.
Ce qui endette les capacités de reconstitution des réserves de change du pays, avec pour conséquence la fine possibilité de création d’emplois.
Le Gabon pays de l’Afrique Centrale compte 1, 8 million d’habitants et au regard de la capacité du Le Gabon compte 1,8 million d’habitants. Le volume des chargements des denrées alimentaires importations de denrées alimentaires effraie le gouvernement d’Issoze Ngondet III, qui cherche à tout prix d’inversé la tendance en sollicitant l’implication des investisseurs locales dans le secteur agricole, tout en impliquant les populations dans les travaux agricoles.
Des statistiques suivantes prouvent que le gouvernement doit agir dès maintenant. Pour les vivres par exemple, le Gabon importe 600 000 tonnes de banane plantain en provenance du Cameroun. Selon la direction générale des douanes et des droits indirects, le pays a importé 122,5 millions de tonnes de viandes animales à travers l’Amérique et l’Asie ce qui fait 24,2 millions de tonnes de découpes de viande de bœuf et plus de 10 millions de tonnes de viandes porcine et 87, 7 millions de tonnes de poulet en 2016.