Il fallait se retrouver afin de trouver un terrain d’entente à la suite des communiqués de la Haute Autorité de la communication(HAC) et de la Fédération des Organisations de la Presse Gabonaise (FOPGA), dont le premier demandait aux patrons de presse de payer les redevances annuelles de 2021-2022 dont le décret date de 2006 à l’époque du Conseil National de la Communication(CNC), et le second qui disait s’appuyer sur le code de la communication qui date de 2016 qui ne fait plus mention de cette redevance. Le président de l’institution Germain Ngoyo Moussavou s’est voulu plus rassurant au cours de cette séance de travail de ce mardi 12 avril 2022 au siège de la HAC à Libreville.
Revenant sur la principale préoccupation des patrons de presse, notamment le paiement des redevances annuelles, pour le président Ngoyo Moussavou il n’est pas question de s’alarmer, ensemble nous allons trouver des solutions. « Nous sommes une famille, mon rôle à moi n’est pas de tuer la presse, bien au contraire. Soyez en rassuré je ne suis pas en mission commandée pour forcer à la presse de mettre la clé sous le paillasson » a déclaré le président Ngoyo Moussavou.
Comme bonne nouvelle en ce temps de carême pour les catholiques et de ramadan pour les musulmans, le président va prendre l’engagement d’éponger l’année 2021à cause de la pandémie du coronavirus. Il ne reste plus que le payement de la redevance annuelle exercice 2022, qui incombe désormais aux patrons de presse de trouver un moratoire. Lesquels responsables vont voir avec d’autres organisations comment solutionner la problématique des décrets de 2001, 2006 et de la loi organique de la Haute Autorité de la Communication dans les articles 24, 58, lorsqu’on sait que c’est la loi n°19/2016 du 9 août 2016 portant code de la communication qui est actuellement en vigueur, à ce sujet une réflexion sera mené par les patrons de presse, car il n’existe nulle part dans ce code une redevance annuelle.
Des propositions étaient de ce fait émises entre les conseillers membres et les représentants de la presse. Thierry Lathierre Mebale Ekouaghe de la Fédération des Organisations de la Presse Gabonaise (FOPGA) et Telesphore Obame Ngomo de l’Organisation des Patrons des Médias (OPAM) tenteront de ramener les conseillers membres à tenir compte de la réalité du moment, la presse traverse des moments difficiles.
Pour les conseillers membres de la HAC, il y a nécessité pour la presse de se mettre à jour, car le nouveau code de la communication n’a pas abrogé toutes les dispositions légales dont celle de la redevance annuelle de la presse qui s’élève à 500.000 francs CFA.
En attendant la prochaine rencontre, le président de la HAC, laisse les responsables de médias jusqu’en fin d’année 2022 afin d’être à jour pour ce qui est de l’aspect juridique. Mais force est constater que certains médias sont à jour et non reçu jusque-là aucune autorisation provisoire de la part de la HAC.
Aussi, les 136 médias y compris ceux proches du palais sont invités à se mettre jour pour éviter des sanctions.