En tout cas c’est ce qui ressort de l’analyse du journaliste Marwane Ben Yahmed, dans l’Edito du magazine Jeune Afrique. En se basant sur la gérance du pays pendant l’absence pour maladie du Président Ali Bongo Ondimba.
Des faits qui partent de l’apparition d’Ali Bongo Ondimba lors du 54e anniversaire du Parti de masse, PDG, fondé par Omar Bongo Ondimba en 1968. Une apparition acclamée par les militants qui ont déploré l’absence de leur chef de file en criant « Papa est venu ».
Toujours selon Marwan, c’est d’un pas serein que le chef de l’Etat a fait son entré, l’homme vient d’affronter la mort et a remporté la victoire. Cependant, durant son absence après avoir subit un AVC, le chef de l’Etat étant absent « son camp s’est entredéchiré menaçant comme jamais son pouvoir ». A croire que cette absence a suscité en certains l’ambition d’occuper le fauteuil du pouvoir.
Jusqu’ici, Ali Bongo Ondimba semble ne pas avoir d’adversaires de sa trempe, les ténors du monde politique d’hier étant tous fatigués, d’autres ayant perdu de leur superbe à force de changer de camps. Une opposition qui n’existe presque pas, avec d’un coté l’Union Nationale, déchiré entre Paulette Missambo et Paul Marie Ngoudjou. De Barro Chambrier qui fait cavalier seul, mais aussi l’infatigable Pierre Claver Maganga Moussavou. Des noms connus dans l’areine politique gabonaise. Doit –on s’attendre à une surprise d’un adversaire, au sein même du Parti démocratique gabonais ?
Qu’à cela ne tienne, Ali Bongo Ondimba déclare être là en 2023.