Gabon : Guy Nzouba victime de fake news réagit.

Les fake news constituent donc un défi pour les médias et les journalistes. Comment faire entendre une voix « autorisée » dans le brouhaha informel généralisé ? Fabriquer une fausse information, cela prend très peu de temps, mais la contredire, c’est extrêmement long.

En effet, Guy Nzouba Ndama a révélé qu’ « un texte circule dans les réseaux sociaux. Il m’attribue des paroles inappropriées tendant à dire que je soutiendrais les décisions impopulaires du Gouvernement concernant sa mauvaise gestion de la crise Covid-19 et m’opposerais à la Journée ville morte lancée par les syndicats, la société civile et certains partis politiques de l’opposition.

Non seulement je dénonce avec fermeté cette manipulation ignominieuse de l’opinion mais je tiens à condamner également cette usurpation vicieuse de mon identité. Ce Gouvernement en déphasage complet avec les préoccupations des Gabonaises et Gabonais est le seul responsable de ses errements et de sa conduite calamiteuse des affaires publiques. Devant la Nation. Devant l’histoire. Le parti Les Démocrates dont je suis le Président sera toujours du côté de nos compatriotes. Cet acte désespéré est le signe patent d’un échec incomparable de la part d’un Gouvernement à l’humeur brouillonne, Sans consistance, ni envergure ».

La confiance et la crédibilité dans les institutions sont ainsi gravement menacées. Or, une société démocratique repose sur la crédibilité de la parole des différents acteurs publics et privés. Il est important que les institutions continuent de fonctionner de la manière la plus stable possible. C’est donc à la société, et non aux législateurs, de faire en sorte que les discours de haine et les bobards soient cantonnés à la sphère privée et dans un recoin de l’espace public.

Paul Essonne

Journaliste

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