Gabon: Jean Rémy Yama dément les accusations le traitant de bandit de grand chemin et met en garde le pouvoir.

Depuis dimanche 17 octobre 2021, à la faveur d’un reportage à Gabon Télévision au journal de 20h, la parole a été donnée à deux enseignants-chercheurs de l’USTM qui ont tenu des propos diffamatoires en mensongers contre ma personne. Je me retrouve à mon corps défendant au centre d’une escroquerie médiatique savamment orchestrée par certains collègues universitaires et des hommes tapis dans l’ombre au sommet de l’Etat.

La réaction du Gouvernement et de la Présidence de la République était prévisible après le succès des tournées syndicales de Dynamique Unitaire dans les provinces de l’Ogooué-Ivindo, du Haut-Ogooué et de l’Ogooué-Lolo. La mobilisation des travailleurs et des retraités durant toutes ces étapes a créé la panique chez eux.

Au lieu de chercher à régler les points de revendication qui suscitent la mobilisation de Dynamique Unitaire, la Présidence de la République décide plutôt de chercher à me faire taire. Depuis 2015, vous pouvez faire le constat que lorsque Dynamique Unitaire sur le terrain mobilise les travailleurs en posant des actes refondateurs de l’action syndicale au Gabon, le pouvoir en place répond par la persécution et les tentatives d’arrestation à l’endroit du Président de D.U que je suis.

Notre récente tournée d’information et de sensibilisation dans les provinces de l’Ogooué Ivindo, du Haut Ogooué et de l’Ogooué lolo sont à l’origine de la cabale actuelle contre ma personne. En effet, l’adhésion était totale et massive dans tous les départements desdites provinces. Au lieu de chercher à trouver les solutions aux préoccupations des travailleurs et des retraités à savoir :

-La revalorisation des pensions retraites par la modification du coefficient 0,02 en vigueur depuis les années 70 et non adapté aujourd’hui face à l’inflation et au niveau de vie actuel qui n’est plus celui des années 70.

-La fixation d’une pension minimale à 150 milles par mois, par parallélisme au revenu minimum à payer aux personnes en activité.

-Le paiement des soldes de tout compte (après régularisation des situations administratives et paiement des rappels) aux retraités avant le paiement de première pension

-L’arrimage de la pension retraite au nouveau système de rémunération pour tous les retraités.

-Le paiement des services rendus à tous conformément à l’article 86 de la loi 1/2005, au lieu de les payer uniquement qu’aux militaires de la Garde Républicaine.

-Le paiement immédiat des pensions retraites dans le secteur privé le mois suivant l’arrêt de leurs activités.

-La régularisation de toutes les situations administratives (intégration, titularisation, avancement, reclassement, changement de corps etc…) et financières (rappels solde) des agents publics. Seuls les magistrats et les agents des forces de défenses et de sécurité en bénéficient

-La mise en stage, en année sabbatique, l’organisation des concours chez les agents publics conformément aux lois en vigueur.

Le pouvoir pour la deuxième fois manipule mes deux collègues, EKOGHO Thierry et TOURE ABDOURAMANE en leur offrant l’antenne du journal de 20h pour ternir mon image et me présenter comme un escroc.

Le premier affirme qu’il m’a donné 40 millions pour un logement qu’il attendrait toujours. Le deuxième dira qu’il m’a versé 3 millions pour une parcelle qu’il ne voit toujours pas venir depuis plusieurs années.

Sur l’affirmation que j’aurais reçu leur argent en tant que personne physique c’est faux. Ils omettent de dire que c’est à la Société Civile Immobilière Serpentin qu’ils ont viré cet argent. Il ne s’agit pas de ma société. La SCI serpentin est une société non commerciale qui regroupe 319 associés tous ayant les mêmes parts. Pour fonctionner nous avons deux actes notariés, les statuts et le procès-verbal de l’Assemblée Générale constitutive. Nous avons également les Assemblées Générales de décision qui sont des organes de régulation. Pour les questions administratives, je suis celui qui représente la SCI conformément au PV de l’AG constitutive. Pour les questions financières nous sommes deux gérants ayant les mêmes pouvoirs. Toute sortie de fonds obéit au principe de la double signature.

Le premier plaignant a fait en 2015 un virement sur le compte de la SCI de 40 millions. Il a une parcelle d’une superficie de plus de 900 m2, sur laquelle se trouve un ouvrage d’une valeur de 35 millions selon un expert agréé par le tribunal de Libreville et estimé à 30 millions par les soins de la SCI. Son terrain est visible et l’ouvrage également. Sur nos livres, la SCI lui est redevable de la différence soit 10 millions. Les désistements ne sont remboursables qu’en cas de remplacement numérique conformément à nos statuts. C’est ensemble la main dans la main que nous devons chercher les acheteurs de sa parcelle et de son ouvrage pour qu’il rentre définitivement dans ses fonds car la SCI n’est pas une entreprise commerciale.

Le deuxième a également versé 3 millions comme avance pour l’acquisition d’un logement à la SCI. Sa parcelle existe, sur laquelle il y a un soubassement mais malheureusement dans la zone squattée. La SCI selon nos statuts lui est redevable de la somme de 2 millions le reste est remboursable dans le cadre du remplacement numérique.

Ces deux enseignants en mars 2019 avait porté plainte à la brigade financière de la PJ et chez le procureur de la république pour escroquerie et abus de confiance. Après un mois d’enquête et des vas et vient incessants au parquet, le procureur de la république a classé l’affaire en demandant aux intéressés de s’adresser au tribunal civil. Il profita d’ailleurs de cette occasion pour nous faire un cours de droit en nous rappelant que la responsabilité pénale est individuelle et non collective. Il n’existait aucun lien entre leur argent et ma personne physique. Même si le nouveau code pénal a reformé cette approche pour des faits survenus après la promulgation du nouveau code. Pourquoi me portent-ils plainte au lieu de porter plainte à la structure qui a reçu leur argent c’est-à-dire la SCI Serpentin.

Deux ans après, pour les mêmes faits les deux collègues reviennent à la charge en voulant rassembler autour d’eux, d’autres enseignants qui manifestement ne sont pas dans la même situation qu’eux. Les deux ont adressé à la SCI leur lettre de départ du projet. A ma connaissance, jusqu’à ce jour, je ne connais pas d’autres enseignants qui ont écrit pour partir du projet. Si on est dans la SCI, on se conforme aux lois et règlements de la SCI et aux décisions des AG qui régulent le fonctionnement de la SCI. Il y a des associés qui doivent la SCI comme il existe des associés à qui la SCI doit. La dernière AG de la SCI a mis en place un comité de recouvrement chargé de recueillir les sommes dues et les reverser à ceux à qui la SCI doit. Ce n’est pas rapide mais on avance.

L’objectif du pouvoir à travers les deux enseignants est de créer et d’amplifier le mécontentement qui pourrait provenir des associés à qui la SCI doit en les incitant à abandonner le cadre défini consensuellement dans nos statuts pour le règlement des différents pour se tourner vers la justice.

Vous vous souviendrez que cela a toujours été le mode opératoire de certains détenteurs du pouvoir en réponse aux percées de dynamique unitaire sur le terrain

Tentative d’arrestation échouée pour des accusations mensongères de faux et usage de faux lorsque j’étais SG de l’USTM en 2013. Je dois ma liberté à mon absence de Franceville au moment où la DGR a débarqué à l’USTM avec l’objectif de m’arrêter et à la mobilisation des collègues à la DGR et au tribunal.

Tentative d’arrestation échouée pour des accusations de détournement de fonds après la publication en première page de l’union d’un article m’accusant d’avoir détourné 3 milliards. Je dois également ma liberté à mon absence de Libreville lorsque la brigade financière de la PJ a débarqué à la SCI serpentin pour m’arrêter et à la présence massive des camarades de Dynamique Unitaire à la PJ pendant l’audition. Cette affaire a également fait l’objet d’une enquête de la cour des comptes. Les commanditaires de ses actes par honnêteté intellectuelle auraient dû annoncer que j’ai été blanchi par la cour des comptes au lieu de garder le silence.

Tentative d’arrestation pour des accusations d’escroquerie et abus de confiance suite à la première plainte d’EKOGO Thierry et Touré en mars 2019. Je dois également ma liberté à mon absence du territoire lorsque la PJ me recherchait partout

Tentative d’arrestation suite à la cabale orchestrée par les deux mêmes enseignants depuis le dimanche 17 octobre 2021. L’objectif était de préparer l’opinion nationale et internationale à mon arrestation qui devait intervenir le 20 octobre. Car une fois appréhendé ce sont les commanditaires qui auront maintenant le monopole de la communication pour présenter comme vérité, leur éternel mensonge sur le plan national et international. Malheureusement pour eux encore, j’avais un voyage prévu depuis de longues dates pour des raisons familiales. Actuellement ma photo est en première page à tous les postes frontières après que la PJ m’ait absenté sur le site de la SCI serpentin.

Je voudrais rassurer tous les travailleurs et les retraités ainsi que mes biens aimés au Gabon et à l’international que je n’ai jamais été corrompu, je ne traine aucune casserole depuis plus de 20 ans de syndicalisme. Je n’ai jamais escroqué quelqu’un ou poser des actes en vue d’escroquer des gens. Ma conscience est tranquille, je n’ai jamais touché à l’argent sale. C’est connu que le pouvoir actuel n’aime pas les hommes et les femmes propres.

De plus, Jean Rémy Yama affirme  « Cette déclaration qui devait vous parvenir le 24 octobre 2021, soit une semaine après la cabale contre moi a été volontairement retardée pour jouer la carte de l’apaisement. Malheureusement, après mes investigations je constate que mes deux collègues et leurs commanditaires sont allés trop loin en mettant à place un plan d’arrestation dès mon arrivée au Gabon et s’en suivra mon élimination physique suite à un malaise cardiaque ou à un Covid. Je détiens certains audios de leurs conversations remis à ma famille qui les mettra à la disposition de la justice internationale s’il m’arrivait quelque chose. Après mes contrôles de santé qui n’excéderont pas un mois s’il n’y a pas de complications, je rentrerais dans mon pays quoi qu’il arrive. Aucun pays au monde ne recevra ma demande d’asile »

Paul Essonne

Journaliste

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