Gabon : Gabon Autosur, toujours empêtré dans le bourbier des visites techniques de complaisances.

La vérité n’a pas de tombe, a-t-on coutume de dire chez nous. Cette adage est en train de se vérifier dans l’affaire des visites techniques de complaisances et frauduleuses qui accablent la société Gabon Autosur depuis plusieurs mois.

Rappelez-vous, il y a plusieurs mois, au plus fort de la crise qui secouait cette  société et opposait la pègre du sieur Guidat Fabrice face à Joseph Tripodi soutenu par son administrateur général adjoint de ce temps, le sieur Roger Philippe Eteno, une plainte pour mise en danger d’autrui avait été instruite par le collectif des employés de Gabon Autosur, membres de la pègre de Guidat Fabrice. Au cours de l’instruction de cette plainte au B2, tour à tour les protagonistes avaient défilé dans les locaux d’unité des forces de défense. C’est au sortir d’une audition musclée que la nommée Anne Laure Gaudet, traumatiser par cette journée qu’elle venait de passer dans les locaux du B2 qu’elle avait commencé délier sa langue à son entourage avant de prendre l’avion pour fuir les problèmes du Gabon devenus trop lourds pour sa conscience.

Dans sa fuite qui aura duré un mois, Anne Laure Gaudet s’était permise de parler à son entourage des méfaits de son patron, le sieur Joseph Tripodi qu’elle qualifiait d’immature et égocentrique. Il faut dire qu’Anne Laure Gaudet est prestataire au sein de Gabon Autosur depuis plus de dix ans et en charge de la gestion de Port-Gentil. Elle est donc, une proche parmi les proches de Joseph Tripodi l’administrateur général de Gabon Autosur.

Anne Laure Gaudet est celle qui connaît toutes les pratiques légales et illégales de Joseph Tripodi au sein de Gabon Autosur. C’est en connaissance des agissements de son patron qu’elle aurait commencé à se plaindre des actes hors la loi de ce dernier. Elle aurait avoué avoir « lâché » Tripodi auprès des enquêteurs du B2. Selon Anne Laure Gaudet, c’est bien Joseph Tripodi qui donne des ordres pour effectuer des visites techniques de complaisances et même de frauder. Cette proche collaboratrice explique que Joseph Tripodi ne supporte pas la baisse du chiffre d’affaires. Cela rend hystérique de ne pas voir les chiffres en hausse. Pour Tripodi, selon Anne Laure Gaudet « les affaires doivent tourner. La loi n’est pas un problème car au Gabon, il n’y a pas de loi ». Cette proche parmi les proches assure qu’il est difficile de mettre Joseph Tripodi sur le droit chemin, car il n’entend que la voix de l’argent à tout prix.

Au dire des révélations de cette proche collaboratrice, Joseph Tripodi semble bien se moquer qu’il assure un service public qui impact sur la sécurité des populations au quotidien. L’administration des transports, les forces de sécurités et la justice Gabonaise sont-ils conscient de la dangerosité des pratiques de cette entreprise qui a pourtant en charge une prestation qui impacte de nombreux secteurs du Gabon.

Selon certaines sources, depuis le retour de cette période de repos de Anne Laure Gaudet, le climat est devenu très désagréable avec Joseph Tripodi qui a repris de plus belle les visites techniques de complaisances. Selon la même source, il y a quelques jours que Guidat Fabrice,  est allé dépanner les machines de l’agence de Port-Gentil. Depuis son arrivée, Anne Laure Gaudet a systématiquement refusé de pérenniser les pratiques mafieuses de Joseph Tripodi.

Ce refus systématique d’Anne Laure Gaudet lui vaut aujourd’hui un départ prématuré au sein de cette société. Une situation qui ferait l’affaire du sieur Guidat Fabrice qui a pris le relais et serait au dire de certains la nouvelle source d’inspiration des visites techniques de complaisances au sein de cette entreprise. Des sociétés comme Loxia, Sobraga, Gesparc, Bgfi, Colas….etc seraient des habitués de ces pratiques. Ces entreprises, comme bien d’autres, trouveraient protocolaire de présenter les véhicules en contrôles techniques. Une situation qui n’est pas de nature à déranger le sieur Guidat Fabrice fraîchement sous les bonnes grâces de Joseph Tripodi en dépit de l’affaire encore en cours au B2.

La sécurité des usagers de la route et le respect des termes contractuels qui lient la société Gabon Autosur à l’État gabonais ne paraissent pas être au cœur des préoccupations des responsables de cette société. Les populations Gabonaises et l’État sont  en train d’être roulés dans la farine par un groupe d’hommes d’affaires d’origine française qui n’ont que faire des malheurs qui frappent les familles à chaque accident que nous enregistrons au Gabon.

Cette délinquance professionnelle nous conduit à nous poser la question de savoir réellement dans quel but le contrôle technique a été imposé aux automobilistes en République Gabonaise. S’il est vrai que le contrôle technique devrait contribuer à une meilleure sécurisation des usagers de la route, qu’est-ce qui justifie ce laxisme des autorités administratives du ministère des transports et de la justice gabonaise, face aux agissements des responsables de la société Gabon Autosur. Est-ce à dire que cette obligation de visite technique faite aux automobilistes consiste purement à enrichir un groupe de Français au nom de l’amitié entre la France et le Gabon. Sommes-nous finalement dans un état de non droit comme le dit Joseph Tripodi. Comment expliquer qu’à chaque accident de la route causé par des défauts mécaniques, les centres de contrôles techniques n’ont jamais été inquiétés.

Le cas de Gabon Autosur qui délivrent en toute impunité des visites techniques aux camions dans des centres qui ne disposent pas d’équipements à propriétés pour ces prestations. Les vies des Gabonais ne sont-elles pas si importantes. L’équilibre social et économique du Gabon ne préoccupe donc pas les dirigeants Gabonais au point de laisser faire Joseph Tripodi et Guidat Fabrice sans être inquiété.

Paul Essonne

Journaliste

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