Le comité d’organisation du Festival international du livre gabonais et des arts (FILIGA) a animé ce samedi 21 mai au siège de l’Union des écrivains gabonais (UDEG) sis dans le 1er arrondissement de Libreville, une conférence de presse qui constitue un événement important car elle marque le lancement officiel de la 1ère édition du Festival, qui se tiendra au Musée National des Arts, Rites et Traditions du Gabon, ainsi qu’à l’Institut Français du Gabon du 25 au 27 mai 2022. D’ailleurs, l’entrée est gratuite & ouvert à tout public.
Durant toute la conférence de presse, le Délégué artistique du FILIGA Rosny Le Sage SOUAGA a répondu à toutes les questions sans faux fuyants des journalistes et des auteurs présents, dans un ton parfois hilarant, sincère mais surtout en toute aisance. Tout en donnant des exemples ou en énonçant la quinzaine d’invités internationaux venant de la Guinée Conakry (pays invité d’honneur), la France, la RDC, le Cameroun, le Tchad, le Bénin, le Congo, le Sénégal, la Côte-d’Ivoire, la Centrafrique, le Canada, le Burkina-Faso. Y est notamment annoncée pendant trois jours (mercredi 25 mai, jeudi 26 mai et vendredi 27 mai) : Conférences- débats / Expositions / Ateliers de Formation.
Selon Rosny Le Sage SOUAGA, l’importance de la culture et de la littérature pour la population ne s’est pas évaporée, et le FILIGA est l’occasion pour les acteurs de la culture et de la solidarité de mettre en lumière leur projet. Il y a des gens, hélas, qui ne lisent plus des livres. Pour lui, on ne va pas les faire revenir au Festival, bien qu’il essaiera. Et il y a des gens qui, quoi qu’il arrive, iront lire et acheté des livres au Festival. Rosny pense que ces deux publics-là, non seulement doivent cohabiter et coexister, mais ils vont même s’unir.
Fervent défenseur de la culture dan son sens propre du terme, cette 1ère édition du FILIGA sera également le temps de marquer une halte et s’interroger sur l’avenir de la littérature à travers sa thématique centrale « La contribution du livre à l’éveil citoyen de la jeunesse ». Que devient la culture ? Pourquoi fait-on des livres de nos jours ? Où doit-on les diffuser ? A qui sont-ils destinés ? Quel est l’impact des nouveaux canaux de diffusion ? Autant de questions qui feront l’objet d’échanges et de débats durant le Festival.
