La question mérite d’être posée au regard des nombreuses interrogations et les nouvelles candidatures venues de l’étrangers. Des candidatures qui pourraient être annulées en raison de cette nouvelle disposition.
En effet, lors du conseil des ministres du 13 septembre dernier, les autorités gabonaises, ont adopté le projet de loi sur l’exigence pour les candidats à la prochaine élection présidentielle, de résider au moins six mois de façon continue au Gabon. Cette nouvelle disposition pourrait empêcher les gabonais de l’étrangers de se présenter à la prochaine élection présidentielle.
La nouvelle disposition dispose que, « sont éligibles à la présidence de la République tous les gabonais des deux sexes, jouissant de leurs droits civils et politiques et ayant résidé sans discontinuité sur le territoire national au moins six mois chaque année, au cours des deux dernières années précédant l’élection ».
Ainsi, du côté des Etats-Unis, le Gabon enregistre déjà deux candidatures à savoir André Vincent Bouassa, qui a annoncé sa candidature le 14 septembre, et Innocent Bemvone Be Nze, les deux potentielles candidats à la présidentielle résident aux Etats unis.
Après le prise de cette décision, par les autorités gabonaises, ces derniers ont affirmé qu’ils devaient séjourner dans le pays le temps requis pour que leurs candidatures soient validées conformément à l’ordonnance portant loi organique relative au président de la République dont le projet a été adopté lors du dernier Conseil des ministres. A ces candidats s’ajoutent ceux de France exilés pour certains pour des raisons politiques.
C’est donc une décision gouvernementale qui pourrait empêcher plusieurs gabonais de la diaspora, de se présenter à la prochaine élection présidentielle. Reste à savoir si les autorités auront la même détermination quand il va s’agir des examens médicaux des différents candidats.