Gabon/Education Nationale : mise en place d’un dispositif de vérification de la présence des enseignants en classe.

Dans une note de service N°0009/MESRSTTENFC/SG/DCAJ, le Secrétaire générale du ministère de l’Education Nationale Frédéric Mambenga Ylagou annonce la mise en place d’un dispositif de vérification de la présence effective des enseignants à leurs heures de cours.

Le droit de grève est autorisé mais les activités pédagogiques et administratives doivent être maintenues à la fois par un service minimum et par ceux qui choisissent librement de ne pas entrer en grève. Or, on constate le plus souvent, au sein des établissements dont vous avez la charge, que des enseignants en grève, au mépris de la loi, érigent des barricades à l’entrée des portails, des salles de classes ou en procédant par des sommations brutales de ne pas faire cours. Ces pratiques illégales du droit de grève enfreignent la liberté de conscience prévalue dans la loi 18/92 du 18 mai 1993 fixant les conditions de constitution et le fonctionnement des organisations syndicales des agents de l’Etat.

Aussi, il est instruit aux Recteurs, Directeurs généraux des grandes Ecoles et Institut Supérieurs, Enseignants Chercheurs, chacun à son niveau de responsabilité et de son champ d’action de veiller scrupuleusement et infailliblement à l’application stricte des dispositions légales de cette loi dont le SG Frédéric Mambenga Ylagou a rappelé les principaux articles dans la note précédente. Pour cela, ce dernier demande de mettre en place le dispositif suivant, dès le lundi 10 janvier 2022 : vérification de la présence effective des enseignants à leurs heures de cours.

Ainsi, les absents, considérés comme grévistes, se verront appliqués les mesures d’amputation et/ou la suspension des salaires, dès le mois de janvier 2022, selon les textes en vigueur.

Paul Essonne

Journaliste

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