Le programme commun des nations unis pour le SIDA, estime à 56000 le nombre de personnes vivant avec la maladie (PVVIH) au Gabon en fin 2020 début 2021. Bien qu’on observe une baisse de ce chiffre, le VIH demeure une préoccupation majeure de la santé publique au Gabon. Il en est de même pour les tuberculeux qui, selon des rapports de l’hôpital spécialisé de Nkembo sont au nombre de 6000, dont 2500 cas de tuberculose bactériologique .Des personnes laissées à l’oubliette par le ministère de la santé.
Lors de sa conférence de presse le 25 mars dernier, le copil citoyen a mis en avant certains disfonctionnements de la gérance de la crise à Coronavirus par le ministère de la santé. Et permis ces disfonctionnement, il y’ a la question de la santé publique, notamment la lutte et la prévention des pandémies émergentes, les cas du SIDA et de la Tuberculose, ont été favorisés par la pandémie du Covid-19, qui a pris l’attention et l’effort des autorités gabonaise. Ainsi 503,047 milliards de franc Cfa, de contribution recensées ont été mis à la disposition du mouvement de riposte contre le coronavirus, selon le copil citoyen.
Une somme d’argent jamais déboursée pour la lutte contre la tuberculose et le VIH/SIDA dans notre pays, pourtant ménagée pour les mesures de restriction contre la Covid. Pourtant, ces personnes touchées par ces pathologies ont eux aussi vécu la quarantaine et les difficultés économique et sociale au même titre que le reste des gabonais. Est-ce que les fonds destinés pour lutter contre la Covid ne pouvaient pas aussi servir à venir en aide aux personnes atteintes du SIDA et ou de la tuberculose, ou encore quel soutient les structures prenant en charges ces malades, ont-elles reçu pendant et après la pandémie. Quand on sait que la Covid, la tuberculose et le SIDA ont en commun certains symptômes.
Aujourd’hui, les antirétroviraux sont les seuls médicaments qui permettent, à l’heure actuelle de prolonger la vie des personnes vivant avec le VIH, cependant combien y ont accès, mais aussi les stocks sont-ils encore capable de subvenir au besoin de ces nécessiteux.
L’hôpital spécialisé de Nkembo a aussi présenté des défaillances au niveau de son équipement et des mauvaises conditions de travail de ses agents, selon le rapport de la coalition syndicale du personnel de santé, qui avait effectué en février dernier une tournée des différents CHU et Centres de santé du la capital gabonaise. Autant de problèmes sur lesquels le gouvernement a fermé les yeux.