Le Congrès extraordinaire du Centre des libéraux réformateurs (CLR), réuni le 16 avril à Libreville, a adopté une réforme majeure de ses statuts pour mettre en œuvre une modernisation profonde du Parti portée par l’ambition de donner un rôle actif à ses militants, d’offrir une vraie place aux jeunes et aux femmes.
C’est le 2e du genre, le 1er ayant eu lieu en septembre 2019. C’est, suite à l’apparition des conflits des compétences que, le président-fondateur du CLR Jean Boniface Assélé Dabani, a pris des mesures conservatoires dans la tenue de ce Congrès extraordinaire, dont le seul point inscrit à l’ordre du jour était la consolidation des statuts. Ainsi, il était question lors de ce Congrès d’ « Apporter des éclairages par rapport à la confusion qui régnait pour amener la sérénité au sein du Parti » a déclaré Jean Boniface Assélé Dabani.
Aussi, le CLR a décidé lors du présent congrès extraordinaire de travailler sur une rénovation de ses statuts et son fonctionnement. L’objectif étant de favoriser la vitalité du Parti et une participation active de ses militants la plus large possible. Il s’agit également de clarifier et d’actualiser un certain nombre d’articles au regard de l’évolution des pratiques et du contexte. En conséquence, le bureau des travaux en commission a demandé au président du Parti d’entériner le retour aux textes statutaires du 3 juin 2012, de supprimer le conseil politique et la direction générale, l’exclusion définitive des camarades Nicole Assélé et Désiré Tapoyo, la modification entre autres des articles 30 ; 37 ; 38 ; 40 ; 45 des statuts du CLR.
Par ailleurs, les vice-présidents sont nommés sur décision discrétionnaire du président du Parti. De plus, les postes à responsabilité sont pourvus par nomination du président du Parti. Les modifications des statuts ont été adoptées par acclamation.
Ces nouveaux statuts remettent au cœur du fonctionnement les valeurs du Parti, la transparence, la force de propositions et enfin d’entraide. Plus souple, plus agile, cet outil statutaire est placé au service de la démocratie interne. Le CLR va pouvoir concerter et consulter plus facilement ses militants.
Ensuite, les coordinations provinciales du Parti ont données leur motion de soutien au président du CLR. Il s’agit des coordinations provinciales de l’Estuaire, du Haut-Ogooué, du Moyen-Ogooué, de la Ngounié, de la Nyanga, de l’Ogooué Ivindo, de l’Ogooué Lolo, du Woleu-Ntem.
Pour finir, le président du CLR a procédé à l’installation de la nouvelle technostructure du Parti avec 4 vice-présidents, 2 représentants personnels du président, le Secrétaire général et ses 3 adjoints, 13 secrétaires nationaux.
Au total, ce Congrès extraordinaire démontre la vitalité du CLR et sa détermination à faire avancer la société gabonaise sans concession. Le CLR a réaffirmé avec force ses lignes sur la valeur des actes.