Gabon/ANPI : Des fournisseurs accusent plus de 5 mois de salaire impayés.

A l’Agence nationale de promotion et des investissements (ANPI), tout ne semble pas être rose en ce mois d’octobre et cela pour coller avec la campagne d’octobre rose de Sylvia Bongo Ondimba et sa fondation éponyme.

 En effet, le nouveau directeur général, Ghislain Moandza Mboma, nommé en conseil des ministres le 20 novembre 2020 en remplacement de Gabriel Ntougou, semble tout confondre, et pourtant il connaît bien la maison. Il se comporte tel un homme amoureux, sans tabous et sans limites, ne maitrisant même plus l’organigramme qui repose sur le décret 311, lequel est pourtant explicite.

Prenons le cas par exemple des fournisseurs qui accusent plus de 5 mois d’arriéré de salaire impayés, ce qui n’avait  jamais existé à l’époque de Nina Alida Abouna  et  de Gabriel Ntougou. Depuis la mise en place de la plate-forme de digitalisation au sein de cette régis financière qu’est l’ANPI, le nouveau directeur rame à contre-courant contre la politique d’Ali Bongo Ondimba qui veut que la création d’une entreprise se fasse en 48 heures comme c’est le cas dans certains pays africains et européens.

Au Gabon l’on ne va jamais atteindre cet objectif avec des directeurs généraux qui gagneraient à consulter un ophtalmologue, à l’exemple de celui de l’Agence nationale de promotion et des investissements qui fait comme bon lui semble.

Paul Essonne

Journaliste

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