Camélia Ntoutoume Leclercq, la ministre de l’Éducation nationale et de la formation civique, a ouvert le lundi 21 mars 2022 à Libreville le 1er Salon de l’étudiant au Gabon. C’est une occasion offerte aux jeunes apprenants gabonais pour mieux affiner leur choix d’études après l’obtention du baccalauréat en vue de leur épanouissement intellectuel et social.
Avec l’appui des autres départements ministériels impliqués dans la formation des jeunes bacheliers, l’organisation de ce salon permet au ministère de l’Éducation nationale et de la formation civique de s’attaquer à la sempiternelle problématique des écarts constatés entre les formés suivies et les postes à pourvoir dans les entreprises. Mettre fin à cette inadéquation formation-Emploi doit amener le Gabon à se conformer aux profondes évolutions du tissu économique du monde en général, et du pays en particulier.
En effet, « le présent salon a donc pour but de faire connaître les formations qui sont proposées dans les filières des différents établissements supérieurs retenus, avec les niveaux et les spécialités très variés. Ce, pour répondre aux aspirations légitimes des apprenants en tenant compte du projet politique du chef de l’État, Ali Bongo Ondimba », a indiqué la ministre pour Camélia Ntoutoume Leclercq devant les représentants des universités et grandes écoles du continent, partenaires de la plateforme Smart Africa Student (SAS) qui saisissent cette opportunité pour attirer de potentiels étudiants.
A cet effet, évoquant l’excellence des relations entre son pays et le Gabon, l’Ambassadeur du Maroc, Abdellah Sbihi, a rappelé les actions du royaume chérifien en matière de formation de jeunes gabonais. Il s’agit de l’octroi de 150 bourses dans diverses filières.
En plus des représentants du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique, du transfert de technologie, de la culture et des arts, le bras séculier du gouvernement concernant les allocations d’études – l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG) – participe aux échanges.