Franceville en effervescence le mercredi 24, un Libanais du nom d’Andjoua Bongo Ondimba Moctar terrorise l’autorité.

Qu’est ce qui peut justifier une telle insubordination de la part de ce Libanais naturalisé Gabonais et dont le nom n’est autre qu’Andjoua Bongo Ondimba Moctar ? A Franceville dans la province du Haut –Ogooué, il se susurre que tous les hauts cadres affectés dans cette localité prenaient les produits à crédit chez le Libanais pour pouvoir s’en sortir à la fin du mois, incroyable mais vrai ! Difficile de savoir si les fonctionnaires arrivent à se rabaisser à ce niveau, si cela est avéré. Une bonne gestion peut éviter ce genre de dérapage.

Dans ce que l’on peut qualifier d’intolérable, les jeunes de Franceville ne se sont pas fait prier pour exprimer leur mécontentement en jetant des projectiles sur la voiture de police, laquelle n’arrivait pas à contenir les Libanais et leur personnel, certains agents de ce corps étaient obligé de rester et ont utilisé d’autres moyens pour rejoindre le commissariat de Franceville.

Pour un habitant de la localité, ce dernier estime que trop c’est trop « vraiment nous n’allons pas accepter de nous faire piétiner de la sorte. Nous leur donnons la nationalité et voilà comment ils nous remercient, je n’ai jamais vu ça », a regretté Madama, un habitant de Franceville.

Après l’interpellation du groupe d’Andjoua Bongo Ondimba Moctar, des jeunes scandaient des slogans tels que « plus jamais ça à Franceville ! Arrêtez avec votre désordre ! Vraiment il faut rétablir le respect de l’autorité dans ce pays ». L’on se souvient encore de la brutalité policière exercée sur le Maire du 5ème arrondissement de la commune de Libreville, tout simplement parce qu’il s’était opposé à la démolition d’une école. Aujourd’hui c’est au tour du premier maire adjoint de la commune de Franceville de subir une telle humiliation.

Il est donc impérieux de rendre public les conclusions de l’enquête de cette affaire, qui ternit une fois de plus l’image du pays. Des sanctions sont très attendues afin que cela ne puisse pas faire école dans une autre région. L’histoire retiendra qu’un mercredi 24 février un maire a reçu la gifle d’un Libanais du nom d’Andjoua Bongo Ondimba Moctar.  

Paul Essonne

Journaliste

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