« Flatter pour distraire la personne flattée et affaiblir son jugement » dixit Chamberland Moukouama.

Dans la phrase:

« Grâce à la bonne volonté du Président de la République, Chef de l’Etat » régulièrement énoncée par les élus (Maires, Députés, Sénateurs…) et les membres du gouvernement au peuple gabonais, il y a une négation des devoirs constitutionnels ou des obligations régaliennes pour une prédilection du commerce des indulgences.

En le disant à tout va, ils font croire que c’est une faveur que le Président de la République fait au peuple gabonais…Construction et équipement des hôpitaux et des établissements scolaires, les routes, l’eau et l’électricité, l’éclairage public, le ramassage des ordures ménagères, la protection de la veuve et de l’orphelin, la viabilisation des parcelles, la création des emplois, la formation professionnelle et tout autres actions au bénéfice des gabonais et gabonaises.

Le Président de la République fait son job tout au long de son mandat. Les bonnes et loyales louanges viendront de la bouche même du peuple lorsque celui-ci verra ses conditions de vies considérablement améliorées.

Sa volonté à travailler pour le bien-être du peuple gabonais dès sa prestation de serment ne devrait pas être sujet à équivoque comme nous le suggère maladroitement ses flatteurs.

La Haute Autorité de la Communication ne devrait-elle pas s’auto saisir dans ce qu’il convient d’appeler « institutionnalisation de l’incivisme « tant les médias en ont fait quasiment leur ligne éditoriale. Flatter à l’excès le Président de la République, Chef de l’Etat participe à AFFAIBLIR CASH son image. Ça devient un jeu.

Nous ne disons pas qu’il ne faut jamais citer le Président de la République, Chef de l’Etat dans vos discours, mais le faire de façon raisonnable car tout excès est nuisible.

À noter que la flatterie est à l’opposé du respect. Qui de ceux qui flattent le Président de la République et de ceux qui dénoncent la flatterie manque de respect à la fonction? A moins de décréter CASH la flatterie comme mode de gouvernance. J’ai écrit.

Chamberland Moukouama, journaliste

Paul Essonne

Journaliste

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