Expropriation de familles et menace de la paix au Gabon : l’OCP appelle à plus de sensibilité.

C’est devant la presse qui est le quatrième pouvoir et certainement le « plus sensible », que l’Observatoire Chrétien de la Paix (OCP) par la voix de son coordinateur général le Prophète Max Alexandre Ngoua, a voulu s’exprimer lors de son point de presse le lundi 27 juin à son siège au quartier Ozangué, rue Labouba dans le 5e arrondissement de Libreville, sur les événements qu’il juge dramatiques caractérisant le quotidien des Gabonais. Les problématiques liées notamment à faillite de la CNSS et la CNAMGS, de la destruction des biens immobiliers de la famille de feu Jérôme Ndjimbi, n’ont pas été en reste.

En effet, se considérant comme un instrument de justice de Dieu, l’observatoire chrétien pour la paix rappelle qu’il faut entendre sept concepts du mot « paix ». Notamment la justice, l’Etat de droit, logement et habitation, la santé pour ne citer que ceux-là.

Au regard de cette conception de paix et face aux multiples événements d’une extrême injustice, l’ OCP réclame que justice soit faite aux familles des victimes d’enlèvements et autres crimes, jugeant que jusqu’ici aucun criminel ou commanditaire n’a été publiquement présenté au public gabonais : « Le Gabon est devenu un vrai abattoir humain, c’est Guernica, où l’horreur est au rendez-vous quotidien des populations avec des mutilations de corps, des agressions mortelles de tous genres, des noyades… Les auteurs de ces dégâts ne doivent plus être dans leurs maisons mais en prison pour répondre de leurs actes » signifie Max Alexandre Ngoua.

Un sort qui doit être également réservé selon la coordination générale de l’OCP, aux auteurs de la crise de la CNSS et la CNAMGS : « les auteurs de ces crimes financiers sont de vrais assassins de l’économie gabonaise et leur mise en liberté à ce jour est une démonstration de l’existence d’une justice à géométrie variable ».

Sur l’affaire de l’expulsion de la famille feu Ndjimbi dans le quartier London, l’OCP a de ce fait présenté une requête de réhabilitation de la famille Ndjimbi, de son dédommagement et exige des «excuses publiques » de la part de Jaber.

Nelly NGONDET

Journaliste

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