Les journalistes sont de plus en plus victimes de menaces et meme de violences physiques de la part des différents Etats dont ils sont originaires, ceci principalement dans les pays en voie de développement.
En effet, les journalistes sont aujourd’hui, de simples faire-valoire, de simples caisses de resonnance. Ceci prouve à suffisance que la liberté de la presse est plus que compromise, autant dans les lignes éditoriales des médias que dans l’exercice du métier de journaliste.
Autrefois, quatrième pouvoir, la presse a quelque peu perdu de sa superbe, de son influence. Comme t-elle, elle servait de force de proposition à l’Executif puis de laboratoire ou de miroir du public dans le fonctionnement optimal de la société.
Aujourd’hui, avec la recrudescence des conflits idéologiques et religieux notamment en Turquie, il est plus que suicidaire dans certains cas d’entreprendre ce chemin tortueux. Faire du journalisme, être un journaliste relève du sacerdoce.
Toutefois, l’existence des fédérations internationales et autres associations de défense des droits des journalistes sont des motifs d’espoir dans la diffusion d’une information de qualité, juste et impartiale.
Gageons qu’avec la libéralisation des TIC et l’avènement du journalisme citoyen, les Etats fassent preuve de résilience.

