Aujourd’hui, le taux de pauvreté estimé à 34,1 % montre que, de nombreux Gabonais vivent en dessous du seuil de pauvreté. Beaucoup manquent de nourriture, d’installations sanitaires ou de logements décents et doivent malgré tout se débrouiller. Dans les régions rurales, il n’y a souvent pas d’accès à l’eau potable, ce qui entraine toute une série de maladies.
Les flamboyantes années de croissance portées par les cours élevés des matières premières ont peu contribué à améliorer le quotidien des plus démunis. Ce ne sont pas les Gabonais qui manquent de courage et de volonté de changement. Mais l’échec du Gabon dans la voie du développement à l’Occidental, tient essentiellement à la faiblesse de ses élites. Une junte d’intellectuels aux affaires responsable de l’extrême appauvrissement des populations. Mais comment le Gabon aux traditions hospitalières et solidaires réputées peut-il secréter des élites politiques qui font preuve d’un égocentrisme sans comparaison, en livrant le peuple à une déchéance certaine ?
Ainsi au lieu de libérer les Gabonais des conditions de la pauvreté et de l’ignorance, les élites se complaisent à les enfermer dans les cycles de régression. Les Gabonais sont donc les propres fossoyeurs de leurs richesses en l’absence de véritables contrats de développement entre les gouvernants et les administrés. Il en résulte l’extrême misère qui se répand parmi les habitants malgré la richesse de la terre gabonaise. Pourtant cette misère est due à des accidents de l’histoire qui ont pour nom l’esclavage, la colonisation.
Les Gabonais ne doivent surtout pas abandonner et continué d’entreprendre et de développer ce qu’ils ont de plus cher. Car, le Gabon a les capacités pour se défaire de cette situation, il reste encore beaucoup de richesse à cultiver.