Entre l’ici bas et l’au delà, Sandrine NGUÉMÉBÉ ENDAMANE

La mort, chers amis, il vaut mieux nourrir la pensée qu’elle aboutit à une libération qui met un terme à nos tragédies. Mieux, qu’elle mène à une éternité radieuse. Une telle approche nous fait vivre dans une sorte d’équilibre lorsque le décès d’un proche nous fragilise. En effet, la pensée de la survie après la mort rend notre existence supportable.

Ah comme je suis en admiration pour Socrate, convaincu de l’Hadès !
Ah comme j’ai une admiration pour Meursault qui, à l’annonce du décès de sa mère reste placide !

Chers amis, il vaut mieux garder précieusement à l’esprit que la mort est une autre vie.
À entendre Saint Paul dans son Épître aux Corinthiens: ‹‹Ce que tu sèmes ne reprend pas vie si d’abord il ne meurt. Ce que tu sèmes n’est pas le corps, il n’est pas… mais un simple grain de blé peut-être ou peut-être une autre semence››.

Perso, j’ai encore un travail personnel à faire sur moi-même à consentir le départ des miens partis de l’autre côté successivement. Une véritable tragédie. Pas facile. Aux frontières de moi-même, je continue de les chercher. La construction du pont entre l’ici- bas et l’au- delà demande de la hauteur afin de capter l’énigme de la mort…

Puisse Dieu bénir tous ceux qui connaissent la même difficulté.

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