Emmanuel Nzue milite pour un logiciel de contrôle des cartes grises au Gabon.

L’objet de la 3e réunion de concertation entre la Coordination des entreprises du secteur sécurité dans les transports (CEST) et le SYNADGTT portait notamment sur, les questions de sécurité publique et de sécurité nationale à travers l’édition des fausses cartes grises, à travers l’édition des cartes grises en doublon, et de la fabrication des plaques d’immatriculation controversées.

En effet, le Secrétaire Permanent de la Coordination des entreprises du secteur sécurité dans les transports (CEST), Emmanuel Marcos Zue Meye Eyene reproche les faits au centre de contrôle Autobilan Agrée. La CEST porte des griefs sur les pratiques peu douteuses qui amènent à un certain nombre de frustrations liées à la situation des plaques d’immatriculation et des cartes grises. « Nous avons constaté comme une forme de blanchiment des documents de transports édités de part et d’autre, que nous n’avons pas manqué de dénoncer » déclare Emmanuel Zue.

Plus loin le Secrétaire Permanent de la CEST, Emmanuel Marcos Zue Meye Eyene est revenu sur le contenu de la réunion et les recommandations y relative « A travers cette séance de travail, nous avons réparti les responsabilités tout en identifiant d’abord les ajustements des uns et des autres et en essayant d’apporter des solutions, ce qui a été bien pris par toutes les parties. Toutefois, certains participants parmi les centres de contrôle technique estiment ne pas être prêts. Mais ce que nous récriminons aujourd’hui n’est pas nouveau. Ce sont des faits qui sont portés à la connaissance de l’administration. C’est donc depuis 2006 que, l’administration s’est saisie de l’affaire. Car il est fait un certain nombre de griefs à cette société Autobilan Agrée. Loin de nous, l’intention de tuer cette entreprise. Que cette entreprise se mette aux normes, qu’elle suive les orientations règlementaires imposées en matière de contrôle technique. C’est pour cette raison que nous pensons que les questions liées aux doublons et aux fausses cartes grises peuvent se régler à travers un logiciel, une application qui pourrait mieux contrôler la gestion, l’identification et la redistribution des cartes grises sur l’étendue du territoire nationale. La question du partage d’information est primordiale et nous l’avons adopté. La question de l’identification des plaques d’immatriculation controversées c’est-à-dire que les immatriculations temporaires se retrouvent en immatriculation diplomatique doit prendre fin. Les mesures ont été proposées, et elles seront soumises à l’appréciation du Directeur Générale des transports terrestres et du ministre en charge des Transports dans les tous prochains jours. »

Gageons que les parties prenantes réalisent la traçabilité des plaques d’immatriculation et des cartes grises dans le cadre de la refonte du système d’immatriculation des véhicules.

Chimène Okome

Journaliste

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