Egalité des chances pour la justice gabonaise : est-ce possible ?

Le palais de la présidence de la république a servi de cadre, ce mardi 4 août 2020 à l’ouverture des travaux du Conseil supérieur de la magistrature. Le Président de la République Ali Bongo Ondimba qui en détient les rennes, a fixé le nouveau cap du règne de la justice dans la transparence et l’équité afin que véritablement la loi soit appliquée.

Durant cette séance, il a été question pour les acteurs de la loi de désormais pratiquer une justice ferme et équitable pour tous les Gabonais, car les familles les plus démunies sont marginalisés au détriment des plus nantis. Que les magistrats n’oublient pas leurs rôles car ils ont la responsabilité de la matérialisation d’une offre de justice adaptée. Pourtant, force est de constater que les pauvres perdent le plus de procès, même en ayant raison. Les riches sont donc les seuls à bénéficier de la partialité de la justice gabonaise qui, aujourd’hui n’est plus crédible.

Au sortir de ces travaux le corps de la magistrature a mis en exergue son exercice difficile depuis l’arrivée de la pandémie du coronavirus. De ce fait, le président de la république a promis des nominations dans le strict respect du statut des magistrats. Ce dernier, a exhorté les magistrats à la stricte observation des valeurs cardinales de la déontologie, de l’éthique et du professionnalisme auxquels il attache un prix.

Paul Essonne

Journaliste

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