Éducation : le SENA demande aux enseignants de se mobiliser pour la régularisation de leur carrière bloquée depuis 2015.

Suite au retard accusé par la tutelle dans le paiement des vacations, le Syndicat de l’Education Nationale  (SENA), a organisé un point de presse à son siège sis à stfo en présence des membres du bureau de ce syndicat. Pour d’une part fustiger l’attitude des autorités dudit Ministère et d’autre part le comportement des enseignants.

Par la voix  de son responsable, Fridolin Mve Messa, le SENA pense que les vacations que les enseignants réclament depuis quelques jours, auraient dû connaître une autre issue si, les enseignants avaient écouté les recommandations du SENA.

« En effet, cela fait des années que les syndicats, notamment le SENA demande aux enseignants de ne pas aller aux examens si le paiement des vacations n’est pas garanti immédiatement après services faits comme cela se passe dans d’autres pays à l’exemple du Sénégal, Benin, Togo…

Sur ce point précis, le SENA voudrait rappeler que les primes et vacations ont été instituées dans les années 90 grâce à l’action et au dynamisme du SENA, de même qu’il a œuvré avec d’autres, pour leur valorisation. Il ne peut donc militer pour la disparition de cet acquis, c’est pourquoi nous réaffirmons notre détermination de les voir payées immédiatement après service fait dans les montants négociés, car le format actuel occasionne des abus et des dérives de tous genres », a déclaré, Fridolin Mve Messa, secrétaire général du SENA.

Avant d’annoncer comme convenu avec la tutelle, « le  paiement des vacations en trois phases, d’abord le 18 juin 2021 : paiement des jurys de correction, de surveillance et le convoyage des épreuves, ensuite le 25 juin 2021 : les jurys de secrétariat, de supervision, d’harmonisation  et enfin le 6 juillet 2021 : les services d’organisation et les autres services d’appui »,  dit –il.

Malgré ce chronogramme de paiement des vacations du Ministère,  le SENA demande aux enseignants et aux autres personnels du secteur éducation de se mobiliser pour réclamer le redémarrage de la régularisation de leur carrière bloquée depuis 2015.

Ikoundi Nguema

Journaliste

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