« Devait-on abattre le preneur d’otages de Mandji Ndolou ? » s’interroge Petit-Lambert Ovono.

Preneur d’otages avant de présenter ses revendications, selon les informations diffusées sur les réseaux sociaux, le jeune gabonais Glenn Patrick Moundendé agé seulement de 27 ans, a été abattu en pleine forêt lors de l’intervention du commando d’élite de la gendarmerie nationale samedi 22 juillet.

Notre jeune compatriote qui a formulé des revendications fondées, les a-t-il exprimées avant de commettre l’enlèvement de plusieurs personnes?

Dans tous les cas, la décision du sort réservé à un preneur d’otage dépend de la législation en vigueur et du système judiciaire du pays concerné.

Dans de nombreux pays, les preneurs d’otage sont arrêtés, jugés et condamnés en fonction de leurs  actes.

On constate avec regret que Glenn Patrick a tout simplement été abattu. Le procureur de la République va-t-il ouvrir une enquête pour faire toute la lumière dans cette tragédie et déterminer les responsabilités?

Mieux que de faire des commentaires allant dans tous les sens, gardons le calme et attendons la communication de l’autorité judiciaire.

Petit-Lambert Ovono, évaluateur certifié des politiques publiques, président de SOGEVAL

Paul Essonne

Journaliste

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