Des mesures suicidaires : le gouvernement en fait un peu trop.

Après le club Tourisme de Libreville qui est une association qui regroupe environ 70 opérateurs économiques avec des pertes d’emploi de 140 000 gabonais et les associations des boulangers, le tour est revenu à certains détenteurs de bars de dénoncer les mesures du gouvernement, lequel ne tient pas compte de la précarité des gabonais.

La faim est au rendez-vous, les pères et mères de familles sont devenu des mendiants, que dire de ce père de famille mis à genoux par les éléments de la Garde Présidentielle parce que son enfant de certainement de quatre ans n’avait pas de bavette, et pour féliciter les militaires, l’on dira à l’occasion d’une conférence de presse du vendredi 12 février que le port de la bavette devenait obligatoire, tout ceci  par la simple  volonté de Rose Ossouka Raponda, premier ministre du Gabon. Apparemment on veut conduire les gabonais à la mort, car difficile de comprendre une telle attitude de la part du gouvernement censé améliorer les conditions de vie des gabonais.

Des mouvements de dénonciation se créent chaque jour à l’exemple de ceux qui exercent dans le domaine de la friperie, faisant de ces derniers des braqueurs, pas de mesure d’accompagnement, quitte à mourir de faim. Des jeunes Gabonais désormais à la merci, le gouvernement refuserait  que ses jeunes se débrouillent par manque de friperie.

Que dire de la relance économique, de la pire distraction, car aucun pays au monde ne peut chercher à relancer son économie et en ramenant le couvre-feu18 heures. Aujourd’hui l’administration gabonaise se vide à partir de 13 heures chaque fonctionnaire veut vite regagner son domicile il n’y a plus l’obligation de résultat. Au privé l’on parle de licenciement avant de voir l’entreprise mettre la clé sous le paillasson.

Obone Flore

Journaliste

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