Déclaration de Jean Ping : l’opposition toujours à la recherche d’une stratégie pour accéder au pouvoir.

L’opposant au régime d’Ali Bongo semble n’avoir pas encore trouvé la stratégie parfaite pour succéder et faire tomber les « collégiens » du palais de Libreville. Et pourtant, les arguments ne manquent pas pour démontrer que «le Gabon est devenu un navire sans capitaine».

L’état de santé du chef de l’Etat et la gestion actuelle du pouvoir Exécutif, vient d’amener le candidat malheureux à la dernière élection présidentielle de 2016, Jean Ping à sortir de sa réserve, pour demander à la Cour Constitutionnelle d’arrêter de cautionner ce qui se passe au sommet de l’Etat, en déclarant la vacance du pouvoir. A en croire ce dernier, l’actuel chef de l’Etat, ne serait plus aux commandes du pays.  «Le peuple gabonais et la communauté internationale ne peuvent plus se retrancher derrière les supputations et prétendre ne rien savoir de l’état de santé réel d’Ali Bongo. Plus qu’une intime conviction, il s’agit d’un constat définitivement accablant qui saute aux yeux du monde : Ali Bongo n’est plus en capacité de gérer sa propre santé, encore moins de gérer le pouvoir usurpé, au point de servir de marionnette à de nouveaux usurpateurs qui livrent le pays aux enchères. Le Gabon est devenu un navire sans capitaine», a affirmé, Jean Ping lors de sa déclaration du samedi 19 février dernier.

Jean Ping qui très rassurant ces dernières années, semble être une fois de plus sans stratégie pour accéder au sommet de l’Etat. Ce dernier continue d’attendre une aide ou une intervention de la communauté internationale. Une communauté internationale qui, malgré les sonnettes d’alarme à travers le continent sur la situation chaotique dans laquelle se trouve le pays, n’a jamais  levé le petit doigt, pour redonner au peuple gabonais sa dignité.

C’est pourquoi, les déclarations de Jean Ping ressemble aujourd’hui à de la distraction, car, toutes ces déclarations et sollicitations sont rangées dans les tiroirs des institutions du pays et de la communauté internationale.

Une chose est sûre, le Gabon est un pays de verre, il serait difficile pour la Cour Constitutionnelle de déclarer la vacance du pouvoir encore moins la communauté internationale, dont la priorité demeure les intérêts de leur communauté et pays respectifs.

Paul Essonne

Journaliste

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