De l’exigence et de la nécessité de la planification, du suivi et de l’évaluation si on veut développer le Gabon

Le peu d’investissements réalisés au Gabon datent des années soixante-dix et quatre-vingt, au moment où existait encore un commissariat général au plan et lorsque les plans quinquennaux étaient des exigences.

Ne manquait réellement à cette époque que la systématisation du suivi et de l’évaluation des politiques publiques, des programmes, et des projets, deux outils sans lesquels tout projet est voué à l’échec.

S’agissant de la planification, on peut la résumer comme étant le processus de détermination des objectifs à long terme et des actions nécessaires pour les atteindre.
Cela implique de définir des étapes, des ressources et des échéanciers pour réaliser efficacement un projet ou une activité.

Quant au suivi des projets, il consiste à surveiller et à évaluer régulièrement la progression du projet par rapport à ses objectifs, à réajuster les plans si nécessaire, et à prendre des mesures correctives pour garantir que le projet reste sur la bonne voie.

Et pour compléter le tableau, retenons que l’évaluation est le processus d’examen et de jugement de la valeur, de la qualité, de l’importance ou de la pertinence de quelque chose, comme un projet, un programme ou une performance. Cela peut inclure l’analyse des résultats, l’évaluation des performances et la prise de décisions basées sur ces évaluations.
C’est loin de l’improvisation à laquelle nous a habitué le pouvoir BONGO-PDG et de celui du roi fainéant Ali-Bongo-PDG à cause de leur seule et unique obsession, n’intervenir que pour la conservation du pouvoir et le partage de l’argent public.

Sans planification et sans suivi-évaluation des projets le risque de dépassement des délais, de dépassement du budget, de non-respect des spécifications et des objectifs, ainsi que le manque de communication et de coordination entre les parties prenantes a entraîné des retards, des erreurs et une insatisfaction de toutes les populations.

Paresseux et obsédé par le pouvoir et l’argent comme nous l’avons dit, le régime déchu faisait sans réelle préparation et sans planification préalables. Les conséquences sont les résultats incohérents, les erreurs, les retards, un manque d’efficacité et un impact négatif sur la population et le développement du pays.

Avec l’arrivée de celui que les populations appellent déjà  » *MOÏSE* « , la planification, le suivi et l’évaluation doivent reprendre cours et devenir une exigence et une nécessité. Ce sont les signes précurseurs qui annoncent le développement d’un pays.
Qui vivra, verra.

Par PETIT-LAMBERT OVONO ÉVALUATEUR CERTIFIÉ DES POLITIQUES PUBLIQUES PRÉSIDENT DE SOGEVAL

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