Lettre aux enseignants Gabonais de la Transition: L’heure des vérités a sonné, le système éducatif Gabonais est à refaire.

*À la Très Haute Attention du Président de la Transition,Chef de l’État,le Général de Brigade, Brice Clotaire Oligui Nguema.*

*À la Haute Attention du Premier Ministre de la Transition, M. Raymond Ndong Sima.*

*À l’Attention du Ministre de L’Education Nationale,Mme. Carmélia Ntoutoume.*

*LA RÉFORME DE L’ÉCOLE GABONAISE*

La restauration des institutions passe également par la restauration de l’école publique gabonaise.

La réappropriation du Gabon d’abord, un acte patriotique, notre crédo.

Nous vivons dans un monde concurrentiel et en perpétuelle mutation qui exige de nos apprenants des formations rigoureuses et des compétences multidisciplinaires pour qu’ils soient capables de s’affirmer devant les Américains, les Japonais, les Chinois et les Sénégalais.

L’éducation, la formation et l’instruction sont gages de développement socioéconomique et humain d’une société donnée

Depuis quelques décennies, le système éducatif gabonais n’est pas seulement archaïque du fait de manquer de structures d’accueil et d’équipements. Il est  surtout dépourvu de programmes scolaires stimulants et dynamiques adaptés aux exigences de l’heure. En même temps, il sert à pondre des diplômés pour aller inutilement gonfler les effectifs de la fonction publique. À qui la faute ?

*I. ADAPTATION DU SYSTÈME SCOLAIRE GABONAIS AUX EXIGENCES DE L’HEURE*

Au Gabon, les programmes scolaires nécessitent des réformes approfondies qui cadrent parfaitement avec les enjeux de l’heure. D’où la nécessité de repenser notre système scolaire en profondeur. Il ne suffit pas seulement de revendiquer les infrastructures et  équipements scolaires modernes. Notre système éducatif n’est plus en phase avec les besoins de  l’économie gabonaise.

La répétition est pédagogique. Je réitère qu’il est impérieux de repenser notre système scolaire en profondeur ( en procédant à l’introduction des filières professionnelles, scientifiques, technologiques et techniques pour réduire relativement le taux de chômage) d’une part et de revisiter nos  programmes scolaires en vue de les rendre plus stimulants  ( l’acquisition des compétences multidisciplinaires en phase avec les spécificités gabonaises) d’autre part.

D’aucuns diront certainement que ce n’est pas forcément le programme scolaire qui offre l’emploi. Toutefois, il faut reconnaître que le programme scolaire fait partie du système éducatif qui, de mon point de vue, nécessite l’introduction des formations professionnalisantes et techniques ( l’introduction de l’Enseignement de l’entrepreneuriat dès le primaire)  pouvant ainsi permettre aux apprenants de créer leurs propres entreprises et/ou de trouver un emploi plus facilement.

Pour y arriver, nos gouvernants devraient se pencher sur la révision de nos curricula de formation et des contenus pédagogiques et programmatiques dans tous les ordres d’enseignement : Professionnel, Technique, Technologique et Général. À l’exemple de la mise en service des centres de formation multisectoriels de Nkok, de Franceville et de Port-gentil. L’idéal serait que les mêmes établissements soient construits dans toutes les provinces et dans tous les départements en  tenant compte des spécificités de chaque localité en termes de richesses.

*II. L’INTÉGRATION DES SPÉCIFICITÉS AFRICAINES ET/OU GABONAISES DANS NOTRE SYSTÈME SCOLAIRE ET L’ IMPÉRIEUSE NÉCESSITÉ DE LE RÉFORMER*.

pourquoi est-il impérieux de repenser ou de réformer le système scolaire gabonais ?

L’éducation, la formation et l’instruction constituent le socle du développement  économique, culturel et humain de toutes sociétés. Ceci étant dit, il nous faut impérativement un système éducatif basé sur l’excellence et la performance au Gabon. Un pays qui aspire à se redresser et à restaurer ses institutions ( la restauration de l’école publique gabonaise)  doit à priori entreprendre des réformes profondes et courageuses en matière d’éducation. Il n’est plus admissible de laisser l’éducation pour compte.

Pour y parvenir,

Il faut d’abord dépolitiser notre système éducatif.  Au Gabon, nous constatons pour ne pas le regretter une forte ingérence politique dans notre système éducatif qui entrave la bonne gouvernance de nos établissements scolaires.  Il y a un véritable problème de gouvernance au sein de nos établissements scolaires et universitaires. Ces établissements sont confrontés à des dysfonctionnements tant sur le plan de la formation qu’infrastructurel. Ceci a pour corollaires : la corruption, l’incompétence, la roublardise, la médiocratie et le tribalisme.  Donc , je préconise la dépolitisation de notre système éducatif.

Ensuite, il faut souverainiser nos programmes scolaires.  Notre système éducatif n’est pas souverain. D’où l’impérieuse nécessité de le repenser en vue de l’intégration des spécificités africaines d’une part et celles du Gabon d’autre part. Autrement dit, notre système éducatif doit sortir du prisme du néocolonialisme et concevoir des programmes scolaires ou curricula de formation qui tiennent compte de la sociologie gabonaise à fortiori. Je préconise la démocratisation et la  souveraineté de notre système éducatif. On dit bien *Éducation Nationale et non internationale*  Le système éducatif est un domaine de souveraineté. Nous proposons au CTRI de nationaliser ce secteur. Car nous constatons pour le déplorer que de nombreux expatriés sont propriétaires de certains établissements scolaires. C’est le cas du Lycée Franco Britannique où la propriétaire d’origine Serbe considère les enseignants gabonais comme des esclaves. Je parle en connaissance de cause pour y avoir exercé. Le dire c’est nullement de la xénophobie. Le pouvoir déchu a expressément permis aux expatriés de créer des établissements scolaires privés à l’effet de tuer voire discréditer l’école publique à des fins financières. Il faut que les établissements publics retrouvent leur lustre d’antan. 80% des cadres gabonais ont été formés au public. Chers gouvernants ! Saviez-vous que *La souveraineté économique du Gabon passe par la nationalisation des secteurs des transports, de l’éducation nationale, de la pêche et de l’agriculture ?*

Enfin, je ne cesserai de répéter que le système éducatif national a besoin d’être repensé avec des programmes de formation stimulants qui tiennent compte des besoins de l’économie gabonaise et surtout  qui cadrent avec les enjeux de l’heure ( l’ère du numérique). D’où la nécessité de réformer nos contenus pédagogiques en vue de les rendre plus pragmatiques et dynamiques. La répétition étant pédagogique.

*llI. EXAMENS NATIONAUX AU GABON :  EXCELLENCE OU MÉDIOCRITÉ.*

Depuis quelques temps, nous constatons que la qualité des épreuves retenues dans le cadre des examens de fin d’année laisse à désirer.

À la question de savoir : les examens nationaux sont-ils toujours des indicateurs de niveau ?

L’organisation des examens nationaux de fin d’année a pour but d’évaluer le niveau réel des candidats et leurs connaissances acquises tout au long de l’année scolaire en rapport avec le programme établi par l’Institut Pédagogie National ( IPN ).  Comparé aux épreuves des années antérieures, il est à reconnaître que ces épreuves constituaient un véritable indicateur de niveau. Qu’est-ce qui explique ce fossé abyssal ?
Peut-on réellement s’imposer dans un monde concurrentiel et en perpétuelle mutation ?
Vise-t-on l’excellence dans notre système éducatif ?

Deux facteurs sont à mettre en exergue :

1. Facteur politique et électoral.

2. Facteur éducatif et social.

En effet, les épreuves et les notes lors des examens nationaux sont souvent politisées pour ne pas dire électoralistes pour augmenter inutilement le taux d’admission. Un véritable paradoxe entre le réel niveau des élèves et le taux de réussite aux examens nationaux ? L’éducation est en danger au Gabon ( la politique) . La course aux pourcentages élevés par les hommes politiques est lancée. Il faut tuer la jeunesse. Le système en place fait dans le pourrissement du système éducatif pour laisser la place à leurs enfants qui occuperont toujours les postes de responsabilité. Leurs enfants sont en hexagone et ne bénéficient pas de ce système éducatif archaïque dépourvu de structures d’accueil , d’équipements et de programmes scolaires stimulants. Ce taux de réussite aux examens nationaux qui contraste énormément avec le niveau réel des élèves est ,pour ma part, une façon de pourrir ou de détruire la jeunesse. les élites de demain sont mal formés pour des desseins inavoués. C’est une machination politique. C’est ainsi que se dessine le cercle infini de l’incompétence notoire dans l’administration.
L’heure est grave chers enseignants, élèves et parents d’élèves !

À l’exemple du BAC GABONAIS QUI NE SERAIT PLUS UN INDICATEUR DE NIVEAU,MAIS UNE MACHINE À PONDRE DES DIPLÔMÉS POUR SATISFAIRE LES EX MINISTRES EN SACRIFIANT LA JEUNESSE.  INUTILES. QUEL PARADOXE ?

Nous avons besoin d’un système  éducatif compétitif  basé sur l’excellence avec des programmes stimulants et des évaluations rigoureuses pour que nos apprenants puissent s’affirmer sur la scène internationale.

On va y arriver ! Si on applique toute la rigueur possible aux examens nationaux. Si on corrige les copies avec objectivité. Nous limiterons les dégâts.

Au regard de la détérioration de notre système éducatif, je crains que notre système éducatif puisse véritablement sortir de ce labyrinthe.  Car il n’y a pas de progrès sans changement de paradigmes.

*V. LA REVALORISATION DU STATUT DE L’ENSEIGNANT GABONAIS.*

L’enseignement comporte des risques de nos jours. Nous sommes vulnérables non seulement dans nos quartiers, mais également dans nos classes de classe. Il faut absolument que l’enseignant puisse avoir un statut particulier au même titre que celui des magistrats. Ce statut particulier mettra un accent sur :

1. *la valorisation de nos salaires C’est-à-dire l’augmentation de nos salaires par catégorie.* Soit par l’augmentation du SMIG ou par l’indice salarial Exemple : A1 870.000/mois;A2 850.000/mois B,600.000 et C 500.000. *Car pour un enseignant soit efficace et performant il faut qu’il puisse se vêtir, se loger, se soigner, se nourrir décemment et s’occuper de sa famille convenablement.* C’est inadmissible qu’un lieutenant de la santé militaire ou de la GR niveau bac soit rémunéré à hauteur de 800.000  par mois.

*2. La création d’un Conseil National de L’Enseignement (CNE)*  pour examiner les réformes en matière de formation, d’éducation et d’instruction civique ( la révision de nos programmes scolaires, de nos curriculas de formation, manuels scolaires stimulants), on peut s’appuyer sur les propositions dans nos mémoires de fin de cycle rangés dans les tiroirs de la bibliothèque désuète de l’ENS et de l’ENI, en vue de repenser notre système scolaire, surtout l’adapté aux réalités locales et aux spécificités africaines ( les enjeux mondiaux de l’heure).

– la Réforme de l’ENS, L’ENSET et L’ENI : Restructurer l’école doctorale de l’ENS pour permettre aux enseignants d’y intégrer sans complexe et mythe ( inciter les enseignants du premier et second degré à s’inscrire en thèse à l’instar de l’ENS du Cameroun et de Lyon en France).  Accélérer les travaux de construction de l’université des Sciences de l’Education d’ Akanda pour former les enseignants en quantité et qualité en vue de combler le déficit d’enseignants au Gabon.

– Prolonger l’âge de la retraite des inspecteurs pédagogiques du Premier et du Second Degré Général à 65 ans. Car ils ne sont pas nombreux.

– la restauration du bain linguistique pour les enseignants des langues ( Allemand, Anglais et Espagnol) aujourd’hui suspendue du fait de la corruption.

– l’instauration de la connexion internet dans les établissements scolaires de façon optimale et permanente.

– la fermeture des débits de boissons aux alentours des établissements scolaires.

– la nomination d’un militaire à la Direction Centrale des Ressources Financières de L’Education Nationale, entité souterraine de la corruption.

– Commettre un audit au niveau de l’école doctorale de l’ENS.

– Démanteler le Réseau de Corruption pour l’attribution du BST ( bon spécial de transport) et MCO ( maintien de conditions opérationnelles) aux enseignants, administré par les agents du Ministère du Budget en complicité avec les agents de transport fictifs ( Abou). C’est lui qui transmet l’argent public aux enseignants nouvellement affectés par airtelmoney.

-Doter nos établissements scolaires des infrastructures et équipements modernes ( salles multimédias dans les établissements scolaires du pays)

-La digitalisation de notre système éducatif.

– L’introduction de l’enseignement à distance et de l’instruction civique et Républicaine dès le pré primaire.

-La réactivation de la task force sur l’éducation et l’applicabilité des États Généraux de L’Education de 2010.

-La réactivation de guichet spécial pour les payements des rappels soldes.

-La commission spéciale pour la ventilation des attestations de recrutement,des  textes d’intégration et de titularisation.

– la restauration des examens nationaux : il faut que le CEP,le BEPC et le BAC retrouvent leurs lettres de noblesse.

– construction des structures sanitaires ( médicaments ) dans les établissements scolaires.

– la Valorisation de la journée nationale et internationale de l’enseignant.

– le retour du transport scolaire et universitaire et les bus affectés au transport du personnel enseignant.

– la construction des logements pour enseignants ( cités des enseignants à l’intérieur du pays).

– la distribution des voitures de service aux proviseurs pour se déplacer facilement.

– l’affectation des infirmières et médecins dans les établissements scolaires.

– le déploiement des forces de défense et de sécurité dans l’enceinte des établissements scolaires pour assurer la sécurité des enseignants et les élèves et prévenir les violences en milieu scolaire.

– la construction des universités et grandes écoles spécialisées dans les chefs lieux de province.

– le Droit à l’éducation pour les enfants Issus des milieux défavorisés et surtout du milieu carcéral et rural. Certains enfants sont privés du Droit à l’éducation à cause de l’absence des enseignants et des infrastructures scolaires en milieu carcéral et rural. C’est un droit fondamental.

– la dépolitisation les pourcentages aux examens nationaux.

– la suppression des épreuves orales du premier et du second tour au baccalauréat et au BEPC. Car ces épreuves ne tiennent plus compte de l’objectivité. C’est le social qui prévaut lors des épreuves orales. C’est le *Moutouki.*

L’instauration de l’épreuve écrite d’anglais dans toutes les séries au baccalauréat : Faire une étude de faisabilité sur l’évaluation des candidats à l’épreuve orale et écrite d’anglais au baccalauréat ( voir inspecteurs, conseillers pédagogiques et professeurs associés).

– le retour de la PIP ( Prime d’incitation à la performance). Les enseignants exercent dans des conditions exécrables et inhumaines depuis plusieurs années. Pour moi, l’enseignant est un vrai commis de l’État.

– l’augmentation de la prime d’incitation à la fonction enseignante à 200.000f A1. 170.000A2. 120.000B.

– la sécurisation de Xgest et Kewa.

– la formation des inspecteurs et conseillers pédagogiques en qualité et en quantité pour qu’ils soient déployés dans tous les bassins pédagogiques du Gabon.

*3. L’instauration de la prime de la craie* : il a été démontré que la craie est nocive pour la santé. En effet, l’enseignant inhale cette substance pendant plusieurs années qui détériore sa santé réduisant ainsi son espérance de vie après la retraite. Il faut soit des tableaux numériques soit donner cette prime aux enseignants pour qu’ils fassent des contrôles médicaux réguliers. Cette prime s’élève à 150.000f.

*4. L’instauration de la prime de vulnérabilité* : en effet, les enseignants sont extrêmement vulnérables aussi bien aux examens, en classe qu’au quartier. Il faut admettre sans langue de bois que certains enseignants sont souvent molestés, agressés et humiliés par les élèves. Car si un enseignant donne une mauvaise note à un élève à l’oral à l’examen ou en classe. Il arrive parfois que les élèves frustrés agressent ces derniers quand ils ont la possibilité de le faire. C’est le cas du surveillant molesté au lycée technique Omar Bongo récemment.  D’où la réclamation de la prime de vulnérabilité. Soit le gouvernement sécurise L’ENSEIGNANT en lui offrant un environnement scolaire et social propice, soit il octroie cette prime aux enseignants. Cette prime s’élève à 1
150.000f.

*5. L’augmentation et le paiement des vacations après les examens :* Nous demandons l’augmentation du prix de la copie aux examens nationaux. Au bac, trois copies corrigées ou trois candidats interrogés= 5000f. Au BEPC, 5 copies corrigées ou 5 candidats interrogés= 5000f. Nous voulons désormais qu’une copie corrigée ou un candidat interrogé soit équivaut à 7000 au bac et 5000 au BEPC.

*Chaque génération a ses propres défis à relever. Nos aînés ont lutté pour le rayonnement de notre système scolaire d’une part et la valorisation de la fonction enseignante d’autre part.*  Nous pouvons recourir aux experts pour l’élaboration dudit statut en y intégrant toutes les revendications légitimes.

Chers(es) collègues enseignants, Il nous incombe également, nous la nouvelle génération, de lutter avec dextérité et véhémence pour la valorisation du statut de l’enseignant, par conséquent de nos salaires. Depuis quelques temps, les magistrats sont en grève pour réclamer la valorisation de leur statut.

Nos aînés ont lutté de 90 jusqu’aujourd’hui. Nous pouvons en faire autant car nous disposons suffisamment de capacités intellectuelles, morales et physiques pour faire pression sur les nouvelles autorités militaires, en vue de la revalorisation du statut de l’enseignant d’une part et de la réforme de la gouvernance scolaire d’autre part.

Il faut qu’on se mobilise en allant solliciter une audience auprès du Président de la Transition ou du Premier Ministre pour leur faire part des calamités existentielles auxquelles les enseignants gabonais de différents ordres sont confrontés au quotidien. D’aucuns diront certainement qu’il serait judicieux de rencontrer notre hiérarchie avant d’initier une telle démarche. Cependant, au regard du comportement alimentaire et opportuniste de certains syndicalistes soutenus par la tutelle, je doute fort qu’elle accuse bonne réception de cette préoccupation pourtant légitime :

1. Constituons un collectif pour rencontrer les autorités militaires pour présenter le nouveau statut de l’enseignant gabonais longtemps méprisé et paupérisé.

2. En cas d’insatisfaction de la première démarche, nous déposons un préavis de grève sur la table du Premier Ministre avec l’appui d’un syndicat fiable le moment opportun. Pour le moment, nous observons le marathon ostentatoire du Ministre de l’Education Nationale ces derniers temps. Notre ministère est  jusqu’à présent en mode d’observation sans mouvements, mais ça ne saurait tarder. Les autres secteurs sont en pleine ébullition depuis le coup de force par l’armée.

3. En cas d’insatisfaction,  toujours dans la même démarche, nous rentrons en grève et demandons la démission de l’actuel ministre de l’Education Nationale et tous les autres directeurs. Car il est temps que notre ministère opère une véritable transition.

Ce pays regorge de nombreuses ressources naturelles, financières et budgétaires pour pouvoir satisfaire ses populations. Il est inconcevable qu’avec autant d’argent volé, le peuple continue de se vautrer dans l’extrême précarité. Par extension,un petit pays minier, pétrolier, gazier et pétrolier qui dispose d’énormes ressources budgétaires pour permettre aux enseignants d’avoir des salaires décents. Les richesses du Gabon sont largement au dessus de sa population estimée seulement à 2 millions d’habitants. Notre pays peut s’inspirer des systèmes éducatifs de l’Allemagne, la Finlande, la Corée du Sud et Singapour où les enseignants sont les mieux payés.

NB: j’ai une forte passion pour l’enseignement de l’anglais, cependant si le nouveau régime ne valorise pas ce secteur ô combien capital, je prendrai part au concours de l’ENA ( reconversion professionnelle).

*We need an education system based on a real excellence.*

*Chers collègues ! En cette période de transition, il faut se lancer et pour se lancer, il faut se bouger. Ne dormons pas sur nos  oreillers.*

Vous pouvez amender et compléter les propositions.

Mon  diagnostic du système éducatif et mes  propositions consignés dans mon mémorandum à déposer aux Ministère de la Réforme des Institutions dans le cadre de l’appel à contributions en vue de l’organisation du Dialogue National.

*Unis dans la concorde, c’est enfin notre essor vers la félicité.*

*Honneur et Fidélité à la Patrie.*

Je vous remercie

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*Ouaren Nguema Nguema, Professeur d’anglais du SDG, Blogger, libre penseur de la vie politique et sociale au Gabon, ancien candidat aux élections municipales à Bitam*

La lutte contre les injustices et inégalités sociales continue.

062035778/074811650.

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