La corruption est un véritable fléau dans plusieurs pays africains. En Angola, l’ancien ministre de la communication, Manuel Rabelais a été condamné lundi à 14 ans de prison. Pour dit-on, blanchiment et détournement de fonds publics. Une condamnation qui devrait amener d’autres hommes politiques et autres ministres à méditer sur leur sort quand ils ne seront plus des ministres.
Successeur de José Eduardo dos Santos, qui a dirigé l’Angola pendant 38 ans. Le nouveau président de ce pays, Joao Lourenço vient de lancer une vaste opération anti-corruption, dans l’ensemble du pays. Une campagne anticorruption qui commence à susciter et provoquer des grincements de dents, du côté des proches de son prédécesseur, y compris ses enfants.
Manuel Rabelais, ancien ministre de la Communication du régime précédent, arrêté en octobre 2020, a été condamné à 14 ans de prison, par la Cour suprême de Luanda pour blanchiment et détournement de fonds publics. Il est accusé d’avoir détourné 98 millions d’euros entre 2016 et 2017, Via une société de marketing qu’il dirigeait. Une condamnation à laquelle s’ajoute celle de la fille et du fils de l’ancien président de l’Angola.
Des campagnes anticorruption qui devraient interpeller d’autres régimes politiques africains, qui ont fait de la corruption un sport national. Ces condamnations devraient également amener, les dirigeants africains et leurs familles à comprendre qu’à un moment ou à un autre, ils devront rendre compte au peuple.