Concilier les intérêts des travailleurs et la stabilité du pays en régime d’exception

Dans le contexte d’un régime d’exception qui a libéré le pays d’un régime dictatorial et conduit à une transition dirigée par un comité transitoire et de restauration des institutions, il est bon de savoir si les syndicats doivent faire grève comme en tant normal.

 

Au delà de toutes les lois qu’on peut évoquer, l’essentiel est de comprendre que le peuple a accueilli le coup des forces de défense et de sécurité comme une libération. La question à considérer est celle des relations entre les syndicats et le CTRI, ainsi que les objectifs et les risques associés à une grève.

 

Si les syndicats sont des organisations qui défendent les droits des travailleurs, y compris le droit de faire grève, cependant, dans un contexte de transition après un coup d’État militaire, les libertés civiles et les droits des travailleurs peuvent être restreints. Le nouveau régime pourrait imposer des restrictions sur les activités syndicales, y compris les grèves, afin de maintenir la stabilité ou de consolider son pouvoir.

 

Il est important de noter que l’interdiction de faire grève dans une telle situation pourrait être considérée comme une privation de liberté, en particulier si elle est utilisée pour réprimer la dissidence et restreindre les droits des travailleurs. Cependant, il existe des cas où des restrictions temporaires peuvent être justifiées pour des raisons de sécurité ou de stabilité.

 

Il est donc essentiel de prendre en compte les circonstances spécifiques et les garanties légales en vigueur pour évaluer si les syndicats doivent faire grève en période de transition conduite par un régime militaire suite à un coup d’État.

 

La grève des agents de la SEEG, aussi justifiée soit-elle, menace la stabilité du Gabon et est pénalisante pour le peuple Gabonais qui vit des moments exceptionnels de libération du pouvoir despotique Bongo-PDG.

 

N’ayant pas tenu compte de ce contexte, la majorité des gabonais condamne cette grève avec la plus grande rigueur, et recommande à tous les mouvements syndicaux de ne pas oublier les rêves parce que la nuit est trop longue.

Par PETIT-LAMBERT OVONO ÉVALUATEUR CERTIFIÉ DES POLITIQUES PUBLIQUES PRÉSIDENT DE SOGEVAL

Paul Essonne

Journaliste

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