Dans l’optique de résorber le trafic des plaques d’immatriculation, des cartes grises, le président du syndicat national de direction générale des transports terrestres (SYNADGTT), Essingone Wilfried et le Secrétaire Permanent de la Coordination des entreprises du secteur sécurité dans les transports (CEST), Emmanuel Marcos Zue Meye Eyene, viennent d’entamer une série de concertation. Ce sont des réflexions prospectives et débats avec les acteurs concernés pour les transports.
« Nous comptons dans les jours à venir avec d’autres partenaires sociaux du secteur pour qu’ensemble nous créons une synergie pour un meilleur être de notre département par rapport aux différents maux qui minent notre département et qui font en sorte le ministère des Transports ne soit plus au niveau qui est le sien. Faut dire que cette première rencontre va en appeler d’autres et que les problèmes soulevés ça et là non seulement vécue par les usagers de la route, les opérateurs économiques, par les services compétents publics notamment la DGTT et pour les cas d’espèces nous sommes dans le domaine des contrôles techniques le cas d’espèce le centre national d’édition de documents de transport c’est effectivement de mettre une synergie syndicale pour que nous puissions examiner au cas par cas les difficultés rencontrées ou les maux qui sont récurrents qui ternissent cette image.
Pour une première, je tiens à féliciter la direction générale qui a bien voulu prêter ses locaux pour que cette rencontre ait lieu. C’est déjà un pas considérable, et le syndicat que j’ai la responsabilité de mener c’est-à-dire le syndicat national de direction générale des transports terrestres (SYNADGTT) est prêt à tout moment et en toutes circonstances apporter sa pierre à l’édifice pour un mieux-être de notre département » déclare Essingone Wilfried.
« L’objet de la rencontre était de discuter entre partenaires sociaux et partenaires économiques. Nous avons un partenaire social qui est le SYNADGTT et qui, nous le pension déjà depuis plusieurs années, a la capacité parfois de porter haut nos revendications. C’est pour cette raison que nous avons pensé que le SYNADGTT pouvait être aussi un relais auprès de l’administration parce qu’il est incarné par les agents de l’administration des transports terrestres c’est à ce titre que nous avons saisi le SYNADGTT suite aux préoccupations qui sont les notres, celles de nos membres, les problèmes liés aux fausses cartes grises, l’établissement lié aux vraies fausses cartes grises c’est-à-dire les cartes grises controversées avec des immatriculations réelles mais qui sont des doublons.
J’ai été satisfait qu’au sein du SYNADGTT il y ait des responsables d’administration qui se sont joint à notre discussion pour nous apporter quelques éclaircies sur ce que nous avons considérés comme vraies faux mais qui ne sont rien d’autre que des doublons mais qui méritent d’être regardé de très près. Il y a eu aussi la question des plaques d’immatriculation admission temporaire qui sont pour des véhicules qui bénéficient de dérogations spécifiques pour le paiement des douanes, taxes et droits d’importation. Nous avons remarqué que certains de ces véhicules sont immatriculés en véhicules diplomatiques c’est-à-dire plaques vertes. S’agissant de ces plaques, il y a par exemple des opérateurs économiques qui peuvent se retrouver avec une plaque verte alors que ce n’est pas un diplomate, profitant ainsi d’un certain nombre de largesses légales de l’administration c’est-à-dire la possibilité de voir l’échéance de paiement de ses taxes et droits d’importation élargis. C’est ce dont il est question. Imaginer par exemple qu’ils transportent des armes, de la drogue, et ça sa créer des sérieux problèmes.
J’ai été heureux de constater que les agents du SYNADGTT prennent ce problème à bras le corps, et d’ailleurs c’est la première fois qu’on peut se retrouver entre partenaires civils pour attirer l’attention de l’administration sur un certain nombre de faits. Une synergie est en train de naitre. Nous allons nous concerter davantage. Ce n’est que la première réunion de concertation, qui nous amènera à des concertations plus élargies, plus techniques, plus approfondies afin de trouver des solutions ou d’apporter des propositions qui seront peut-être prise comme étant des solutions par la tutelle autrement dit le ministre des Transports » déclare Emmanuel Marcos Zue Meye Eyene, Secrétaire Permanent de la Coordination des entreprises du secteur sécurité dans les transports (CEST).