Communication/Pétition contre la HAC : Un gros pétard mouillé.

On en sait un peu plus sur les véritables motivations et les commanditaires de la pétition lancée par l’Association internationale des Médias pour la Paix et le Développement à travers le journal en ligne gabonelitemagasine.com, dont les véritables cerveaux seraient quelques nostalgiques récidivistes coutumiers du fait. Ce qui est déplorable. La pétition serait une instrumentalisation de certains journalistes pour régler les comptes au nouveau collège des conseillers membres, singulièrement son président nommément cité et dont la tête a été même mise à prix.

Or, le mode de désignation, selon le texte qui régit le fonctionnement de la HAC, est clair. Les conseillers membres sont issus des 9 provinces et désignés comme suit : trois (3) par le chef de l’Etat, dont le Président, trois(3) par le président du Sénat et trois (3) par le président de l’Assemblée nationale.

Depuis sa réforme en 2017, la HAC a perdu son statut d’institution constitutionnelle. Elle est devenue une Autorité administrative indépendante au même titre que les autres entités que sont : le Conseil national de la démocratie (CND), la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite(CNLCEI), la Médiature de la République, la Commission nationale pour la protection des données à caractère personnel (CPDCP), etc. Ainsi, au lendemain du coup d’Etat militaire, le 30 août dernier, le CTRI a dissout toutes les institutions constitutionnelles, sauf les Autorités administratives et indépendantes, dont la HAC. Demander une HAC de transition à ce jour, est une incongruité.

Mieux, cela reviendrait, par effet de parallélisme, à mettre aussi les autres entités administratives et indépendantes citées ci-dessus, en transition. Comme on le voit, les initiateurs de ce projet font preuve de nanisme intellectuel, poussés par la seule méchanceté gratuite et la volonté de nuire. Dans leur esprit, la mise en place d’une HAC de transition devait aboutir à la composition d’un nouveau collège des membres dont certains vieux  chevaux de retour comptent y figurer.

C’est  la raison pour laquelle, certains présidents d’associations et groupements de défense des journalistes de la presse en ligne singulièrement, font une cour intense frisant le harcèlement, pour convaincre leurs adhérents à signer cette pétition, avec promesse de nomination de ces présidents d’association à la HAC de transition. Or, les véritables cerveaux de cette cabale sont tapis dans l’ombre.

De plus, partout où des coups d’Etat ont eu lieu en Afrique, les instances de régulation des médias n‘ont pas été dissoutes.  C’est le cas de la HAC au Mali, du Conseil supérieur de la communication(CSC) du Burkina Faso, de la HAC en Guinée, et du Conseil supérieur de la Communication (CSC) au Niger

Selon nos informations, cette grosse arnaque qui n‘honore pas la profession, n‘est pas partagée par  les cadors de la profession et d’autres confrères. Certains « Grands frères » auraient d’ailleurs  appelé le président de l’Association  internationale des Médias pour la Paix et le Développement, Brice Ntoutoume, et par ailleurs propriétaire du journal en ligne Gabon Élite Magasine au ressaisissement. Notons que Gabon Élite Magasine fait partie des journaux illégaux sévissant au Gabon parce que disposant d’aucune autorisation juridique et administrative de paraître délivrée par la HAC.

Paul Essonne

Journaliste

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