CESE : « Examen du projet de révision du Code du travail » à l’ordre du jour.

Après une intense activité menée lors de l’intersession par des missions de Recueil et collectes des attentes des populations sur le territoire national, et du renforcement de la coopération internationale, les Conseillers économiques, sociaux et environnementaux ont, ce mardi 18 février 2020, renoués avec les travées de leur hémicycle, à la faveur de la première session ordinaire annuelle de l’institution.

Cette cérémonie qui a eu lieu au siège du Conseil économique, social et environnemental (CESE) a été présidée par le Premier vice-président, Jean-Pierre Tchoua, représentant du Président René Ndemézo’Obiang, du Ministre d’État, Ministre de l’intérieur Lambert Noel Matha, représentant le Premier ministre Julien Nkoghé Bekalé, empêché, des membres du gouvernement, des représentants des institutions constitutionnelles, des maires des communes de Libreville, Owendo et Akanda, des représentants des corps et missions diplomatiques accrédités dans notre pays.

Une rentrée solennelle qui était également marquée par la présence au sein de l’hémicycle des Conseillers membres du groupe des Collectivités locales. Au cours de cette première session annuelle, les Conseillers économiques, sociaux et environnementaux durant la vingtaine de jours des travaux, vont mettre leur expertise au profit du CESE et planchés sur l’examen du « projet de révision du Code de travail », thème retenu pour les travaux en commissions.

Au regard de l’importance de ce thème, le CESE s’est auto-saisie de la problématique en vue d’une approche juste et équilibrée. Occasion pour Jean Pierre Tchoua de rappeler que « Pendant la période d’intersession de notre Conseil, deux faits majeurs ayant été au cœur de l’actualité, nécessitent d’être rappelés ici, parce que touchant des deniers publics pour l’un, et la sécurité de nos populations pour l’autre ». Il s’agit d’une part, de l’interpellation de plusieurs membres du gouvernement et des hauts cadres de l’Administration, et d’autre part, le phénomène d’enlèvements des enfants, dont la psychose qui s’en est suivie au sein de la société a amené le gouvernement à suspendre les cours pendant une semaine. « Le CESE qui attend les décisions  de justice sur ces dossiers, ne saurait  admettre de telles pratiques qui sont de nature à spolier l’État de ses moyens d’action », a dit l’intervenant dans son allocution de circonstance. Non sans rappeler que le CESE condamne avec fermeté toutes formes de violences enregistrées pendant ces événements.

Il est à noter que le « Recueil des attentes des populations », document qui n’avait plus été produit depuis 2014 par faute de moyens, est actuellement en cours d’élaboration, et sera transmis cette année au gouvernement.

Paul Essonne

Journaliste

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