L’espoir était permis chez de nombreux Gabonais économiquement faibles de retrouver la santé avec cette campagne médico-chirurgicale de l’Arche de la Paix, surnommée « Navire hôpital chinois ». Rendue possible par le ministère de la Santé, sous la coordination du Pr. Adrien Mougougou et avec l’appui de la coopération chinoise, l’ initiative qui était destinée à offrir des soins gratuits aux populations les plus démunies durant la période du 19 septembre au 3 octobre 2024, n’a malheureusement pas été à la hauteur car n’arrivant pas à permettre à certains Gabonais de bénéficier de consultations et des interventions médicales dans les spécialités retenues. Incapable même lorsqu’on vous apporte de l’aide de réduire les inégalités d’accès aux soins.
Certains patients venus très tôt le matin du 2 octobre dans les sites retenus pour la circonstance n’ont malheureusement pas été reçus par les médecins chinois, avec ou sans inscription. D’ailleurs, dans ce genre de caravane, on n’a pas besoin d’inscription, la preuve ceux-là qui ont fait l’inscription, la réalité sur le terrain ressemblait à un vrai désordre.
Que dire des patients bien qu’inscrits pour le centre hospitalier universitaire d’Owendo, ces derniers n’ont pas bénéficié des soins pourtant inscrits, des rendez-vous non respectés, des disparitions des dossiers de santé, des demandes d’argent allant de 300. 000 à 500.000 mille francs CFA pour une opération à la cataracte. Le Gabonais est devenu un véritable loup pour le Gabonais, comme l’affirme le Dr Alfred Nguia Banda. Ce personnel de santé composé des Gabonais payés chaque fin du mois est bien conscient que ses compatriotes démunies ont besoins de soins pour recouvrer la santé.
Cet état des mentalités, qui se manifeste par l’appât du gain facile, a amené les médecins chinois à repartir avec leur expérience et leurs médicaments, au grand désagrément du peuple gabonais qui n’a pas pu véritablement bénéficier de cette caravane médicale chinoise.
