Campagne de régularisation des artisans miniers nationaux Le départ sera donné ce lundi 16 octobre à Ndjolé.

Les équipes du Ministère des Mines sont présentes depuis ce dimanche dans la seconde ville Migovéenne, qui va constituer la première étape d’un long périple qui s’étendra à tout le Gabon au cours des trois prochains mois.

Après l’annonce, la concrétisation. Les équipes du Ministère des Mines sont arrivées ce dimanche 15 octobre 2023 dans la ville de Ndjolé, dans le Moyen Ogooué, pour le lancement dès demain lundi 16 octobre de la vaste campagne de régularisation des artisans miniers gabonais, dans la foulée de la levée de la mesure interdisant l’orpaillage au Gabon et qui datait du mois de septembre 2018.

En pratique, la régularisation va consister en la délivrance aux artisans miniers gabonais de cartes officielles qui leur permettront d’exercer désormais en toute légalité.

Après Ndjolé et le reste de la province du Moyen-Ogooué (du 16 octobre au 05 novembre 2023), les équipes du Ministère des Mines s’ébranleront vers les provinces du Woleu-Ntem et de la Ngounié (du 13 novembre au 3 décembre 2023), de la Nyanga (du 4 décembre au 11 décembre 2023), de l’Ogooué-Ivindo (du 6 décembre au 26 décembre 2023), du Haut-Ogooué (du 14 décembre au 23 décembre 2023), de l’Ogooué-Lolo (du 24 décembre2023 au 13 janvier 2024) et enfin, de l’Estuaire (du 29 décembre 2023 au 04 janvier 2024),

A cet effet, les personnes désireuses d’exercer les activités d’orpaillage, de prospection du diamant, ou d’exploitation du sable, devront se présenter à ces équipes munies d’un dossier comprenant une demie carte photo, l’originale ou la photocopie légalisée de la pièce d’identité, un extrait de casier judiciaire datant de moins de six mois, et une somme de cinquante mille francs CFA.

Ceux ayant déjà rempli cette formalité devront simplement réactualiser leurs extraits de casiers judiciaires. Quant à ceux qui n’auront pas leurs dossiers au complet aux dates susmentionnées, ils devront se rendre à la Direction en charge de l’artisanat minier, sise à l’immeuble du 2 décembre, au Boulevard Triomphal de Libreville.

Si l’autonomisation des populations rurales est au cœur du processus de relance de l’activité minière artisanale, il n’en demeure pas moins que le Gabon, dans le cadre de ses engagements environnementaux, ne ménagera aucun effort, afin de s’assurer que les sites retenus pour les exploitations artisanales respectent  les normes en matière d’environnement, conformément à la loi minière en vigueur au Gabon. Mais également, que le processus d’exploitation de l’or respecte la Charte éthique et environnementale à laquelle s’engage chaque artisan lors de la souscription à la carte d’exploitation artisanale auprès du ministère des Mines.

Lauriana Leina

Journaliste

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