La ministre d’Etat s’est pliée, le lundi 12 mai 2025, à la traditionnelle levée des couleurs, à l’Institut Immaculée Conception. Après ce devoir républicain, le membre du gouvernement a mis à profit cette occasion pour sensibiliser les apprenants de cet établissement catholique, à la suite du scandale d’une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, mettant en scène un cas de violence en milieu scolaire.
La vidéo dans laquelle une jeune adolescente est prise à partie par une élève plus âgée qu’elle devant les encouragements et l’approbation de ses camarades a fait le tour des réseaux sociaux provoquant indignation et condamnations de toutes parts. Une situation inacceptable. La ministre de l’Education nationale a immédiatement réagi en condamnant cet acte avant de promettre des sanctions.
« Le ministère de l’Éducation Nationale, de l’Instruction Civique et de la Formation Professionnelle tient à exprimer sa vive préoccupation face à tout acte d’harcèlement et de violence en milieu scolaire, notamment le dernier en date survenu à l’Institut Immaculée conception, mettant en lumière un cas d’agression physique sur un élève par un autre élève. Le Ministère condamne fermement de tels comportements, contraires aux valeurs de respect, de discipline et de vivre-ensemble qu’enseigne l’école républicaine « , a indiqué le membre du gouvernement sur sa page Facebook officielle.
Le membre du gouvernement a profité de cette occasion pour sensibiliser les élèves sur un phénomène dangereux aux conséquences néfastes sur leur cursus scolaire. « La violence, sous toutes ses formes, n’a pas sa place dans nos établissements scolaires. » a-t-elle suggéré . Non sans promettre des sanctions pour ce cas d’agression.
Conformément à la réglementation en vigueur, des mesures disciplinaires appropriées seront prises à l’encontre de l’élève, auteur de l’agression et de ses complices, tout en veillant à la prise en charge psychologique et sécuritaire de la victime.
Dans le processus de règlement de tels cas, l’administration de l’établissement, en fonction de la gravité de l’acte et en se fondant sur les dispositions du règlement intérieur dudit établissement, convoque un conseil de discipline, au terme duquel des décisions sont prises. En attendant la tenue dudit conseil, des mesures conservatoires sont prises par le chef d’établissement au sein duquel l’acte proscrit a été commis. Le ministre n’agissant qu’en dernier ressort» a conclut le membre du gouvernement.