48 heures après les attaques enregistrées dans la capitale du Burkina Faso ou trois assaillants ont voulu forcer un barrage présidentiel dans la nuit de samedi 3 à dimanche 4 mars, la situation reste très tendue dans le pays.
Deux jours après les attaques terroristes, le calme peine à prendre le dessus à Ouagadougou. En effet, trois personnes tenterons sans succès de forcer un barrage se trouvant dans la zone présidentielle, indique un communiqué du gouvernement.
Parmi les individus, deux réussiront à prendre la fuite, le troisième a été arrêté après avoir été abattu aux alentours de 4 heures du matin après avoir cherché de prendre l’arme d’un de ses gardiens, selon la même source.
Par ailleurs, un homme soupçonné d’avoir participé vendredi à l’attaque de l’état-major général des armées du Burkina Faso était entendu ce dimanche 4 mars par la justice. Il pourrait même être ‘’ le cerveau » de l’attaque, selon cette source, qui a ajouté qu’il y a « des soupçons très forts » qu’il y ait « des infiltrés dans l’armée » qui ont renseigné les assaillants.
En effet l’explosion de la voiture piégée qui a précédé l’assaut a totalement détruit une salle de réunion, située en façade du bâtiment, où devait se tenir une réunion de l’état-major de la force antidjihadiste du G5 Sahel. La réunion s’est tenue dans une autre salle au dernier moment pour éviter le pire.
L’homme qui a été arrêté vendredi 2 mars dans les heures qui ont suivi le double attaque contre l’état-major et l’ambassade de France à Ouagadougou où sept membres des forces de l’ordre burkinabè ont été tués et plus de 80 blessés, selon un dernier bilan en date donné par la même source.