Branle-bas de combat pour Pierre-Mintsa contre le Ministère de la Fonction Publique.

Le président du mouvement social des travailleurs gabonais vaillants (MSTGV) Pierre Mintsa, s’est montré plus déterminé que jamais lors de l’assemblée générale de son organisation ce samedi 3 avril 2021 dans les locaux de l’école d’application de l’ENS 1 située dans le 1er arrondissement de la commune de Libreville, à lutter pour les jeunes, les retraités et pour une administration publique plus équitable.

En effet, Pierre Mintsa déclare que « si nous parlons de ces problèmes aujourd’hui c’est parce qu’ils font partie des 144 recommandations du Forum de la fonction publique, et c’est parce que lors du Conseil des Ministres du 20 novembre 2020 il avait été retenu un certain nombre d’actions prioritaires à prioriser parmi lesquels l’alignement des pensions retraites, les services rendus, la revalorisation des pensions, le paiement des rappels soldes d’abord aux retraités, le paiement des rappels résultant du non-alignement aux retraités, ça c’est pour la catégorie des personnes retraités civils et militaires »

S’agissant de ceux-là qui frappent à la porte de la fonction publique, le président du MSTGV affirme qu’ «  il s’agit d’abord des sortants écoles quelques soit le type de candidat au niveau de cette école que vous soyez candidat officiel ou auditeur libre, tous doivent faire l’objet de recrutement. Et ensuite, le mois d’avril devait être celui où l’on devait recruté obligatoirement la main-d’œuvre non-permanente diplômé et tous ceux-là qui sont signataires des fiches bleus dont les dossiers sont en instance de recrutement depuis une ancienneté de 5 ans, 10 ans, 15 ans et puis basculé automatiquement tous les pré salariés qui sont dans l’administration publique pour être fonctionnaire, aujourd’hui ce dossier n’avance pas du tout. » Mais, « Le seul dossier qui avance dans ce qui a été défini par le gouvernement lors du Conseil des Ministres du 20 novembre c’est le dossier relatif au reclassement » affirme Monsieur Mintsa.

En revanche, concernant les autres dossiers le président du MSTGV annonce « Les autres dossiers sont bloqués parce que les gouvernants manquent de volonté. Pour ce qui est des services rendus, Madame le Ministre de la fonction publique au lieu de penser à attribuer les services rendus conformément à l’article 86 de la loi 1/2005 du 4 février 2005 portant statut général de la fonction publique ‘’les services rendus sont destinés à tout le monde’’, elle a plutôt créée un autre texte qui attribue les services rendus, qui créer les indemnités spéciales de services rendus attribués seulement aux membres du gouvernement et aux parlementaires. On comprend que c’est de la mauvaise volonté, mais Dieu merci ce texte n’a pas abouti et n’aboutira jamais. Et c’est la raison pour laquelle nous pensons que pour que ce combat porte des fruits tout le monde doit adhérer à ce mouvement, nous ne sommes pas un mouvement politique mais à politique parce qu’il s’agit là de valoriser le social, sans social les politiques n’existeraient pas. »

Concernant les membres du gouvernement qui l’accusent d’être manipuler par une main invisible, il déclare « la main invisible ce sont les retraités que vous voyez-là, la main invisible ce sont les jeunes qui sont attente d’attribution des postes budgétaires. Et la plus grande main invisible, c’est le fait de lutter pour les orphelins qui représente en l’occurrence tous ceux qui frappent à la porte de la fonction publique, même tous ceux-là qui sont déjà à la retraite qui représentent des personnes du troisième âge. C’est recommandé par la Bible, dès lors que vous vous occupés des retraités qui sont du troisième âge, des orphelins à la quête de leur premier emploi, la plus grande main invisible c’est celle qui est soutenue, c’est celle qui est tendue par Dieu lui-même. »

Par rapport à ce qui se fait en ce moment, la MSTGV prendra la décision importante qu’il faut. Rejetant les jugements du gouvernement, Pierre Mintsa a toujours assuré que rien ne viendrait enrayer sa motivation, même les menaces qui pèsent sur sa sécurité et sa famille.

Paul Essonne

Journaliste

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