Ce contexte de réorganisation intervient alors que le président-directeur général du groupe, Henri-Claude Oyima, a été nommé ministre d’État, ministre de l’Économie, des Finances, de la Dette et des Participations, chargé de la lutte contre la vie chère, tout en conservant ses fonctions au sein de BGFIBank. Dans ce cadre, un nouveau directeur général a été désigné, ce qui a nécessité un ajustement du calendrier de l’opération boursière.
L’entrée en bourse prendra la forme d’une offre publique initiale (IPO) portant sur jusqu’à 10 % du capital de la holding, par l’émission de nouvelles actions. Les fonds levés seront destinés à financer le plan stratégique 2026–2030 du groupe, qui vise à consolider son leadership régional et à faciliter l’accès au financement pour les entreprises africaines.
Si l’opération aboutit comme prévu, BGFIBank deviendra la troisième entreprise gabonaise cotée à la BVMAC, rejoignant ainsi Siat Gabon et SCG-Ré. Cette cotation pourrait jouer un rôle déterminant dans la dynamisation d’une place boursière encore peu active. Pour Henri-Claude Oyima, également président du Conseil d’administration de la BVMAC, il s’agit d’une opportunité stratégique pour attirer davantage d’investisseurs privés dans la région.