Atelier sur l’intelligence artificielle: De nombreux médias frustrés par le ministre de l’économie numérique

La couverture médiatique des évènements à caractère républicain organisés par les institutions telles que la primature  devrait être ouverte à la presse en général. Malheureusement  l’accès à l’information devient problématique et verrouillé par de nombreux ministères à l’exemple du ministère de l’économie numérique qui s’est illustré négativement en refusant l’accès à la salle à de nombreux journalistes lors de l’atelier sur l’IA organisé les 05 et 06 décembre dans un hôtel de la place.  Ces confrères ont été refoulés comme des « mendiants ».   Les services de communication du ministère de l’économie numérique ayant déjà appelé « leurs médias », il n’était plus question de s’encombrer d’une presse « affamée ».

Une attitude méprisable qui ne saurait se justifier en période de transition ou malheureusement le président Brice Clotaire navigue seul dans un bateau remplit de « crocodiles » qui ne pensent qu’à rouler à longueur de journées dans de grosses cylindrées et  à narguer les populations. C’est à croire que les discours et les instructions du chef de l’état ne comptent que pour du beurre.

Le  ministre de l’économie numérique  Frédérik Bonjean Mbaza devrait savoir qu’en terme de communication dans un évènement d’une telle envergure la presse ne se résume pas à quelques médias triés sur le volet, de nombreux médias bien structurés et à jour sur tous les plans sont souvent méprisés. Le sempiternel problème d’accès à l’information qui a toujours fait défaut sous l’ancien régime revient avec acuité. On remarque que depuis l’avènement du CTRI les services de communication publique se sont transformés en agences de communication appartenant à qui vous savez.

Il serait temps que de tels ajustements cessent. Tous  les journalistes ne sont pas tous à la recherche du « gombos »  comme certains le prétendent. Il existe encore une catégorie d’hommes et de femmes rompus à la tache. L’accès à l’information est une disposition légale régie par le code de la communication en vigueur, il ne saurait être question de le mépriser au prétexte fallacieux d’une imaginaire « mesure de sécurité ».

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