Dans une lettre ouverte adressée au président de la Transition, Istovant Nkoghe souligne des « irrégularités matérielles » qui, selon lui, menacent l’équilibre institutionnel et la sécurité juridique de l’État. Il insiste sur l’importance de proposer un texte exempt d’erreurs pour garantir un cadre législatif stable et un équilibre entre les pouvoirs. Ce plaidoyer pour un report vise à sensibiliser l’opinion publique et les décideurs sur la nécessité de prendre le temps d’améliorer le projet avant son adoption.
Parmi les incohérences relevées par Nkoghe, l’article 93 du projet de Constitution fait référence à un article 170 inexistant, ainsi qu’à l’article 104, qui traite de l’amnistie des auteurs du coup de libération du 30 août 2023. Pour Nkoghe, cette confusion entre les articles est révélatrice d’une préparation hâtive du texte et témoigne d’un manque de rigueur dans l’élaboration de cette nouvelle Constitution, pourtant censée rétablir la stabilité juridique du pays.
« Une telle accumulation d’erreurs compromet la clarté et la solidité de notre future Loi fondamentale », alerte Istovant Nkoghe. Son appel au report du scrutin vise à obtenir un texte constitutionnel rigoureux, qui garantit non seulement la protection des droits, mais aussi la sécurité juridique de l’État.