Désormais très proche du Président de la République, et chargé du suivi des décisions du chef de l’Etat, Noureddin Bongo serait désormais l’homme de confiance et à l’école de la gestion du Gabon.
En effet, lors de son interview à Jeune Afrique, le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, n’a pas caché sa joie de voir son fils s’imprégner des grands dossiers de la république. Le chef de l’Etat étant convalescent ces dernières années, son fils serait-il la personne idéale pour mettre en exécution sa politique de développement du Gabon ? La question mérite son pesant d’or.
Pour le président de la république, le coordinateur des affaires présidentielles avait rejoint l’équipe de la présidence, parce que lui-même, l’aurait souhaité. « C’est moi qui lui ai demandé de venir travailler au service des gabonaises et des gabonais. Il a alors, sans hésiter, quitté un travail qu’il aimait et dans lequel il réussissait. Noureddin, en qui j’ai évidemment toute confiance, est extrêmement compétent. Il m’assiste au quotidien, veille à ce que mes directives soient bien exécutées et en assure le suivi. Il occupe une fonction très technique. Il a également une vision très affirmée du développement du Gabon à long terme, un regard très actuel et une sensibilité particulière sur une série de sujets tels que la formation professionnelle, la lutte contre les inégalités, la protection de l’environnement », a affirmé Ali Bongo, chef de l’Etat gabonais à Jeune Afrique.
Des compétences et un souhait du chef de l’Etat, qui donne la possibilité à Noureddin Bongo, d’apprendre et de connaître les arcanes du pouvoir. La relation particulière qu’il a avec son père lui donne la possibilité, contrairement aux autres collaborateurs, de dire ce qu’il pense de certaines situations du pays et d’engager, si possible, des programmes pour améliorer ou changer le fonctionnement de certaines administrations. Les dernières task forces et opérations, en vue de l’assainissement des finances publiques illustrent parfaitement ces faits.
Une chose est sûre, Noureddin Bongo au côté de son père, commence à exercer le pouvoir exécutif sans être Président de la république.