C’est ce que rapporte RFI cette semaine. Seulement, il y a lieu de se demander quel coup prépare encore Ali Bongo contre le Gabon et les gabonais. Car, lorsqu’on sait que prendre ses responsabilités signifie assumer les conséquences de ses actions ou de ses décisions, c’est-à-dire d’agir de manière responsable et de faire face aux obligations ou aux devoirs qui nous incombent, on peut sincèrement douter de sa parole en se souvenant de la désolation qu’il a semé durant son parcours au Gabon.
Des accusations de faux sur sa véritable identité en passant par des faux diplômes, des faux résultats électoraux et des fausses victoires, des lois iniques pour renforcer sa dictature en passant par l’appauvrissement des gabonais…, la ficelle est si grosse qu’Ali Bongo ne soit pas tout simplement considéré comme un faussaire par ses juges.
Il est donc peu probable qu’un faussaire prenne ses responsabilités.
Un faussaire est quelqu’un qui fabrique ou falsifie des objets ou des documents dans le but de tromper ou de tromper les autres. Dans ce cas, prendre ses responsabilités signifierait reconnaître ses actes, les assumer et éventuellement se soumettre aux conséquences légales de ses actions. Cependant, un faussaire est généralement motivé par le désir d’éviter d’être découvert et poursuivi, ce qui va à l’encontre de l’idée de prendre ses responsabilités pour Ali Bongo.
Finalement, un procès contre Ali Bongo ne livrerait rien qu’on ne connaisse déjà au Gabon, tout au plus, il permettrait en réalité de livrer uniquement ses amis qui ne lui sont pas venus au secours ors de son Make noice.
Chaud devant.
Par PETIT-LAMBERT OVONO ÉVALUATEUR CERTIFIÉ DES POLITIQUES PUBLIQUES PRÉSIDENT DE SOGEVAL